Après un mois d’inter session, le parlement guinéen a donné ce vendredi 05 octobre 2018 le coup d’envoi de la session budgétaire. Durant quatre-vingt-dix jours, les élus du peuples vont examiner et adopter le budget guinéen dans son volet recette et dépense pour l’année 2019.

Ce vendredi, cette ouverture a été marquée par l’installation de deux nouveaux élus, l’un de l’UFR et l’autre de l’UFDG. Plusieurs membres du gouvernement, des institutions nationales et internationales ainsi que les corps diplomatiques ont pris part à cette rencontre.

Comme toujours la session a connue deux discours, celui du représentant du chef de l’Etat et du président du législatif. Dans son allocution Maitre Mohamed Lamine Fofana, représentant du Chef de l’État, a rassuré les élus du peuple de la disponibilité des membres du gouvernement à mettre à leurs dispositions toutes les informations dont ils auront besoin.

Cette dernière session budgétaire légale du parlement guinéen intervient un mois après l’adoption de la loi rectificative des finances. Une loi rectificative qui a été précédée de la tenue du débat d’orientation budgétaire. C’est pourquoi dans son discours, le président du parlement a invité l’exécutif à l’application des recommandations issues de ces rencontres.

Dans le même message, le président du législatif a félicité le peuple de Guinée dans son entièreté pour sa grande mobilisation à l’occasion de l’an 60 de l’indépendance guinéenne. Honorable Claude Kory Kondiano a pour finir, appelé la population à un discours beaucoup plus responsable. « Je rappel à certains de nos compatriotes que certains de leurs actes continuent à saper l’unité nationale et la quiétude sociale dans le pays. C’est pourquoi je les invite à la retenue. » A-t-il précisé.

À l’entame de la plénière, deux nouveaux députés ont été présentés dans la salle. Il s’agit de Cheick Chérie Touré de l’UFR qui remplace Baidy Aribot à la députation de Kaloum et de Mohamed Bakary Kéita de l’UFDG qui succède ainsi à Abdoulaye Bailo Diallo décédé en septembre dernier.

 Au regard de la constitution, le gouvernement a jusqu’au 15 octobre pour déposer le budget qui sera adopté au plus tard le 31 décembre prochain.

Aminata Babou Conde pour www.lemonde224.com