Face à des arrestations, kidnappings et séquestrations dont sont victimes ses membres et responsables, le Front National pour la Défense de la Constitution vient de bénéficier d’un soutien. Il s’agit de l’Observatoire pour la Protection des Défenseurs des Droits de l’Homme, qui est un partenaire de la FIDH et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT). Cette organisation s’est informée de la situation sociopolitique de la Guinée et en  a prêté attention. Par exemple, l’Observatoire a été informé de la poursuite de la détention arbitraire et du harcèlement judiciaire de Oumar Sylla, alias Foniké Mengué, chargé de la mobilisation au sein du FNDC.
Dans une déclaration publiée ce mercredi 29 avril 2020, l’Organisation a aussi demandé à ses paires guinéennes de doubler la pression sur les autorités afin de libérer les leaders arbitrairement détenus.
《L’Observatoire dénonce la poursuite de la détention arbitraire et le harcèlement judiciaire des leaders du FNDC. Oumar Sylla, semble pourtant viser qu’à sanctionner ses activités légitimes de défense des droits humains ainsi que l’exercice de sa liberté d’expression. C’est pourquoi, l’Observatoire appelle les autorités guinéennes à procéder à sa libération immédiate et inconditionnelle, et à mettre un terme à tout acte de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à son encontre ainsi qu’à 
celle de l’ensemble des défenseurs des droits humains dans le pays.
L’Observatoire demande egalement à ses amis guinéens d’écrire aux autorités du pays  en leur demandant 
de : 
-Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et le bien-être psychologique de M. Oumar Sylla et de l’ensemble des défenseurs des droits humains en République de Guinée ; 
-De Procéder à la libération immédiate et inconditionnelle de Oumar Sylla et de l’ensemble des défenseurs des droits humains arbitrairement détenus en République de Guinée ; 
-Mettre un terme à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre de M. Oumar Sylla et de l’ensemble des défenseurs des droits humains en République de 
Guinée ;
– Se conformer aux dispositions de la Déclaration sur les défenseurs des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations unies le 9 décembre 1998, et plus 
particulièrement aux articles 1 et 12.2 ;
– Plus généralement, se conformer aux dispositions de la Déclaration universelle des droits de l’Homme et instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits de l’Homme ratifiés par la République de Guinée》.
L’observatoire a également dénoncé les violences perpétrées à N’zérékoré lors du double scrutin du 22 mars dernier.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com