Comme ces derniers mois, la grève du SLECG s’essouffle du jour le jour dans la ville des agrumes. Au retour des congés de noël, ils sont nombreux ces enseignants titulaires à reprendre le chemin de l’école. En tournée le lundi 7 janvier 2019 dans certains établissements publics de la place, le leader syndical Abdoulaye BAH explique ce retour des enseignants par les menaces de radiation brandies par le pouvoir et la pression je cite, des familles de ces enseignants.
De l’école primaire d’application à celle de Damakania en passant par quelques-unes de Foulayah, le leader de l’union syndicale préfectorale de Kindia constate bel et bien le retour en classe de la plupart des enseignants titulaires. Selon Abdoulaye BAH, ce retour s’explique tout d’abord par la menace qu’exercerai le Directeur préfectoral de l’éducation sur ces enseignants. Après le gel de salaire, la menace de radiation brandie par les autorités de tutelle vient fragiliser encore plus ces enseignants. Mais selon le syndicaliste, ce retour des enseignants titulaires n’est pas synonyme de reprise normal des cours. La signature d’un protocole d’accord annoncée ce mardi entre le SLECG et le gouvernement reste selon Abdoulaye BAH la seule condition sine-qua non d’une sortie de crise et d’une reprise normale des cours.
Comme son camarade Oumar TOUNKARA, Abdoulaye BAH pense que le SLECG a beaucoup plus intérêt de sortir de ces 3 mois de grève au risque de se voir laisser par tous ses membres. Le syndicaliste se montre optimiste des pourparlers de Conakry et pense déjà à l’après grève qui doit être selon lui des mesures pour tirer les leçons de la grève et surtout redynamiser le SLECG dans son fonctionnement.
Pour maguineeinfos.com;
Aboubacar Wayé TOURE depuis Kindia