Après la saisine de la cour pénale internationale par le Front national pour la défense de la constitution  pour des fins d’enquêtes sur les violences meurtrières enregistrées ces derniers temps en Guinée, une requête suite à laquelle, la réplique du pouvoir de Conakry ne s’est pas fait attendre, les avocats du mouvement réagissent à nouveau. 

Comme vous le savez, le gouvernement a, dans ce  recours à la CPI,  signalé des agissements des membres du FNDC en fournissant certains scellés pouvant éjecter la procédure du front.

Un coude au coude prorogé ce samedi encore, vu la réponse du FNDC dans un communiqué dont une copie nous est parvenue dans l’après-midi.

Voir le communiqué ci-dessous !

« Les soussignés ont appris, par voie de presse, que le gouvernement guinéen aurait informé la CPI et d’autres organisations internationales des ‘’agissements du FNDC’’. Cette démarche, dont ils relèvent le caractère totalement invraisemblable, veut être une riposte au dépôt, le 29 avril 2020, d’un signalement auprès de la CPI en application de l’article 15 du Statut de Rome et dont il a été accusé bonne réception. Cette communication du gouvernement guinéen trahit une incontestable perte de sang-froid et en creux dit son inquiétude légitime face au caractère très sérieux et documenté du signalement fait par le FNDC. Il est aussi un terrible aveu d’impuissance des juridictions nationales », contrattaquent maîtres William BOURDON et Vincent BRENGARTH dans un communiqué publié ce samedi 9 mai 2020 à Paris.