Gonococcie, chaude-pisse, blennorragie, chtouille… Autant d’appellations différentes pour qualifier une seule et même maladie sexuellement transmissible : la blennorragie. Provoquée par une bactérie à Gram négatif appelée gonocoque, cette infection touche les hommes autant que les femmes et se manifeste par des symptômes gênants et douloureux nécessitant une prise en charge médicale.
«Dans notre service. La gonococcie est une maladie de tous les sexes, seulement chez la femme, elle fait moins de bruit. Mais tellement que ça fait mal, la littérature a émargé ça comme si l’on posait de l’âme à rassoir. La personne victime a mal en urinant, parfois même a peur d’uriner parce que s’il y’a un écoulement urétral, quelques fois brûlant, ou encore troubles tout simplement » Explique Docteur Daouda Kanté, chirurgien urologue au CHU d’Ignace Deen
Elle se manifeste non seulement par des brûlures, des complications et la gravité de l’infection, mais aussi, elle conduit généralement à la stérilité. «Sa gravité est liée au faite qu’elle n’a pas été traité correctement et à long terme. Elle présente une complication qui est appelée la sténose de l’urètre c’est-à-dire, la diminution de la lumière de l’urètre .Malheureusement c’est une complication qui est très difficile à gérer et à guérir». Souligne Dr Kanté
D’après ce spécialiste, un traitement antibiotique permet en général une guérison rapide. «Le diagnostic de cette maladie sexuellement transmissible peut être réalisé par simple analyse d’urines ou par des prélèvements au niveau de la zone affectée. Une fois confirmée, la blennorragie est généralement traitée par antibiothérapie basée sur l’injection unique d’une dose de céphalosporine ou d’aminoside. Dans certains cas, une administration orale peut être privilégiée. En outre, les patients atteints de blennorragie sont traités de manière systématique contre l’infection par les Chlamydiae. En effet, les deux maladies sexuellement transmissibles maladies sont très souvent associées. Une consultation médicale doit être programmée une semaine après le début du traitement afin de contrôler l’efficacité de l’antibiotique et, au besoin d’en changer.» Explique le Churigien
Mais, la protection dit-il, est le seul moyen efficace pour être à l’abri de cette maladie ou de se limiter à un unique partenaire sexuel. Car, les chiffres de gonococcie publiée ressèment augmente, du jour au lendemain.
Pour maguineeinfos.com;
Kadi Soumah