CONAKRY- Après l’échec du processus de la signature du protocole d’accord entre gouvernement et SLECG qui devait avoir lieu tard la nuit du mercredi, 9 janvier 2018 au palais du peuple, Abdoulaye Sow, secrétaire général de l’USTG, se dit déçu le fait que le gouvernement est resté indifférent face au devenir des enfants de Guinée. La raison, le refus du gouvernement à trouver solution à la crise qui mine le secteur éducatif, malgré la récente implication de Tibou Kamara, ministre de l’industrie et des PME, et qui avait même suscitée beaucoup d’espoir tant dans le monde enseignant, mais aussi pour les guinéens en général.
Ci-dessous, lisez sa déclaration.
«Nous avons pensé que l’avenir de nos enfants préoccupe chaque Guinéen à plus forte raison le gouvernement de la République. Il y a de cela quatre jours que nous sommes en négociation. Nous avons revu nos prétentions à la baisse parce qu’il s’agit d’une négociation des responsables. Nous avons accepté de sortir du cadre des huit millions de francs guinéens comme salaire de base de tous les enseignants pour que nous trouvions une solution pour éviter que l’avenir de nos enfants soit perturbé. Nous sommes allés sur un autre terrain à savoir, attendre après l’assainissement du fichier des fonctionnaires de l’éducation ; après avoir déniché les fictifs qui sont à un nombre très important que cette masse salariale soit reversée sur le salaire des enseignants. Mais il y a certains cadres véreux de ce pays qui ne vivent que de ces fictifs. Ils ne veulent pas que nous les dénichions. Ils ont fait appel à des techniciens avec qui nous avons discuté. Nous avons dit qu’il n’y aura pas d’augmentation de masse salariale mais d’accepter que l’argent engrangé des enseignants fictifs soit reversé sur le salaire des enseignants. Ce qui veut dire qu’ils sont opposés au dénouement de cette crise…»
A souligné que, l’avortement de ce processus, fera l’objet dans les prochains jours, d’une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire guinéen. Ceci, jusqu’à la satisfaction des enseignants dans leurs revendications entamées depuis trois mois.
Pour maguineeinfos.com;
Saa Robert Koundouno