L’enfer qui submerge les enseignants guinéens du privé ne semble toujours pas trouver un dénouement possible qui puisse l’éteindre. Alors qu’ils menacent d’aller en grève pour attirer l’attention des autorités pour atténuer leur peine qui n’a que trop duré, le ministre de l’éducation nationale s’intéresse à l’affaire et dit ce qu’il pense.
Même si le patron du MENA verse les larmes à ce sujet, il s’avère qu’il est impuissant pour faire quelque chose face à la situation au goût âpre qui ouvre la voie à la mendicité pour ces hommes de craie.
L’homme semble perdu dans la réponse pour la cause des enseignants vu que les clauses des contrats qui les lient demeurent antinomiques.
« Ces enseignants se sont engagés dans ces écoles sans notre participation. Nous ne connaissons pas les clauses des contrats qui les lient avec les écoles privées. Nous, on ne peut faire quoi que ce soit pour le moment pour les aider. Car si on doit intervenir, il faut que nous sachions la nature des contrats qui les lient avec les fondateurs des écoles » , a indiqué Mory Sangaré chez nous confrères de Guinée 114.com
Poursuivant, le ministre de l’éducation regrette cette situation que traverse les enseignants avant de dire quelques mots sur la grève qu’ils projettent dans les jours à venir. Pour lui, la solution à ce problème réside sur la table du syndicat de l’éducation.
« Je crois que la manifestation ne va rien règler dans cette situation. Ce n’est pas ça la solution. Puisqu’ils sont organisés en syndicat, c’est au syndicat de poser le problème parce qu’en principe, ce syndicat doit être affilié à une des centrales syndicales, soit à la CNTG ou à L’USTG. C’est d’aller voir cette centrale pour engager les discussions à ce niveau », dit-il.
Il faut rappeler que depuis la pandémie de COVID-19 s’est emparée de la Guinée, les enseignants du privé tirent le diable par la queue observant ainsi une galère sans précédent.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com