CONAKRY- Le parti UFR de Sidya Touré, a présenté ses vœux de nouvel an à la presse ce vendredi, 11 janvier 2019. A cette occasion, le président de l’Union des Forces Républicaines, a passé en revue sur des sujets d’actualité du jour dans le pays. A l’ordre du jour, la question sur la sortie médiatique d’Alexadre Bregadze, ambassadeur de Russie en Guinée, la problématique sur le vote de Matoto, son avis quant à l’élection présidentielle de 2020 et aussi sur la signature du protocole d’accord entre le gouvernement et le SLECG.
S’agissant sur le cas de cet ambassadeur qui a fait la une de nos journaux, Sidya Touré, au nom de son parti, pense que M. Alexadre Bregadze n’a pas la possibilité d’évoquer en Guinée, les principes de bonne gouvernance. Monsieur Alexandre pouvait le faire selon Monsieur Touré, mais touché les principes qui ne peuvent être que basés sur le texte fondamental de notre constitution. Le président de l’UFR estime d’ailleurs que, cette manière d’agir de ce diplomate, n’est nullement conforme aux bonnes mœurs de la Guinée. «C’est une grave erreur de la part de notre diplomate. En rentrant dans tous ces détails, c’est le lieu de dire qu’il allume un peu le feu chez nous. Honnêtement, cela n’est pas son rôle », confie le premier responsable du parti UFR.
Poursuivant les débats, Sidya Touré a pris l’exemple sur un proverbe chinois qui dit : «Les eaux lointaines n’éteignent jamais l’incendie». Ceci pour dire que, l’ambassadeur russe est très loin de la plaque pour pouvoir rehausser le ton de la sorte face aux problèmes de la population guinéenne qui ne le concerne pas surtout en niant la constitution du pays : «Ce n’est pas quelqu’un qui est à 10.000 km de là, qui va venir éteindre le feu chez nous. Donc pour moi, dans la mesure où cet ambassadeur ne peut éteindre ce feu, qui ne l’allume pas. Alors je pense que c’était complètement hors propos et nous condamnons cela», fait-il savoir.
Sur la mairie de Matoto, le parti de Sidya a juste fait savoir que ces élections se sont organisées dans le désordre et la fraude totale. C’est pourquoi dit-il, lorsqu’il y a contentieux, les deux candidats des partis (RPG et UFDG) qui étaient en compétition, étaient venus le voir pour en trouver solution mais, leur avait demandé d’aller voir la justice.
Parlant de l’année 2020, Sidya n’a pas eu assez de choses mais confie que chacun des membres de son parti doit se concentrer car, cette année 2019 constitue une année déterminante pour eux : «C’est le lieu de dire que nous avons de véritables combats a mené avant d’arriver en 2020. C’est pourquoi, 2019 sera une année déterminante pour nous afin de savoir ce que nous allons faire en 2020 ».
Sur la question de la CENI, « C’est une grande surprise pour nous à l’UFR car, le débat concernant la reforme de cette CENI s’est tenu dans le cadre de l’assemblée générale entre les trois groupes parlementaires et le comité de suivi. Nous avons fait ramener le nombre de commissaires de 25 à 17 tout ceci dans le cadre des discussions à l’assemblée et qui durée à peu près trois mois. Alors je me demande vraiment suite à ce décret du président de la république en nommant les commissaires de cette CENI sans passer par le calcul », fustige Sidya.
Concernant l’accord entre le SLECG et le gouvernement signé nuitamment hier jeudi 10 janvier au palais du peuple, le président du parti pense que cela ne devrait pas faire l’objet de trois mois d’attente pour passer à cette signature. Car pour lui, l’éducation n’est pas un truc avec lequel on s’amuse. Le fait de saboter l’enseignement aujourd’hui avec des jeunes de 10,12 et 15 ans, est une façon de préparer complétement la Guinée dans 10 à 15 ans à être un Etat de niveau limité.
Pour maguinéeinfos.com;
Sâa Robert Koundouno