Le double scrutin du 22 mars dernier continue à alimenter les débats dans la cité. Les opposants crient à une falsification de la constitution née du scrutin contesté, un vote auquel ils n’ont d’ailleurs pas pris part. Ibrahima Cherif Bah lui, pense que cette situation est unique de son genre. L’ ami de cellou Dalein tient donc toujours à la constitution de 2010. Car, pour lui, ces agissements du Gouvernement est une honte pour le pays.
《Nous l’avons toujours dit, le FNDC a toujours lutté pour dire que ce qui s’est passé le 22 mars n’est autre chose qu’une mascarade. Ils ont fait semblant de soumettre au peuple un texte et ils promulguent un autre document. Il est donc clair que les guinéens ont été trompés de bout en bout puisque tout ce qui est visé est un troisième mandat pour Alpha Condé. Mais la conclusion est que ce qui s’est passé est unique au monde à savoir promulguer une constitution différente d’un texte soit disant voté et qui était déjà lui-même illégal》, a-til déploré, avant d’ajouter qu’il n’est pas question d’admettre une telle chose.
《C’est inacceptable, c’est une honte pour tous les guinéens. Donc au total à ce jour l’assemblée est illégitime, le texte du 22 mars n’existe pas . C’est donc la Constitution de mai 2010 qui est la seule valable et la cour constitutionnelle doit en prendre acte》, a lancé le vice président de l’UFDG.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com