En date du 12 mai 2020, la Plateforme des Enseignants des Écoles Privées de Guinée (PEEPG), avait menacé de marcher pacifiquement afin d’exiger des autorités, notamment les fondateurs, la prise en compte de leur situation. Malheureusement depuis là, le ministère de l’Éducation Nationale et les fondateurs de ces écoles, font toujours silence radio quant à la prise en compte de leur préoccupation. Ce vendredi, 29 mai 2020, ces hommes de craie ont brandi de nouveau, une autre menace et s’insurgent ainsi contre ces fondateurs qui se trouvent encore dans l’incapacité de payer leurs salaires.
Pour répondre aux précédentes menaces de la plateforme des enseignants du privé, l’Association des Fondateurs des Écoles Privées avait tenue un point de presse pour lancer un SOS aux autorités étatiques afin d’assister ces enseignants. Cependant, loin d’être satisfaits des déclarations de ces fondateurs, ces enseignements ont plutôt constaté l’absence de toute alternative d’une sortie de crise.
« En lieu et place des mesures palliatives à l’intention de leurs travailleurs, les Fondateurs ont plutôt présenté à l’État leurs difficultés tout en demandant le soutien étatique. Ceci est tout simplement un faux fuyant et relève soit d’une mauvaise foi, soit d’un manque de volonté ou tout au moins d’une occasion à saisir pour avoir une subvention», ont dénoncé les enseignants dans une déclaration que nous détenons la copie.
Poursuivant, la Plateforme a aussi relevé quelques incohérences dans la déclaration de l’Association des Fondateurs. Ils parlent du non payement de leur salaire, pendant qu’ils traversent une période appelée » chômage technique », et que l’article 155 alinéa 1 et 5 du Code de Travail au Titre: suspension du contrat en fait foi.
Dans cette même déclaration, la plateforme des enseignants a indiqué, partant du processus de versement des frais de scolarité par les parents d’élèves au compte des mois de mai et juin payés au début de l’année scolaire, le payement trimestriel ou annuel effectué par certains parents ou exigé par certaines écoles et le pourcentage élevé de recouvrement des frais de scolarité, qu’il est inconcevable qu’à date, que les Fondateurs soient incapables de payer les salaires de leurs salaires.
« Et si rien n’est fait, à la reprise des cours, la plateforme demandera à tous les enseignants de les boycotter jusqu’à la paie intégrale des salaires», ont menacé ces enseignants.
Avant d’aller au termes de leur déclaration, ces hommes de craie ont plaidé les autorités à prendre à bras le corps leur situation qui se dégrade le jour au jour surtout avec les vacances qui s’annoncent. La plateforme exhorte surtout aux enseignants à resserrer les rangs, ceci pour leur sortir à jamais de ce bourbier infernal et artistique dans lequel ils sont depuis toujours.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com
