CONAKRY- C’était à l’occasion d’une conférence de presse ouverte en souffrance ce 16 janvier à la maison de la presse, que les membres des forces sociales ont haussé le ton contre les menaces de mort ainsi que les intimidations qui leur planent dessus.

A les entendre, cela émane d’une planification bien étudiée pour les faire taire tout en les éliminant. Encore  comme d’habitude d’ailleurs, ces acteurs de la société civile guinéenne restent déterminer de venir à bout de la corruption, la mal gouvernance, l’impunité, bref les maux dont souffre la Guinée. « Face à la situation inquiétante que traverse notre pays qui renvoie à la modification de la constitution pour une présidence à vie et cela nous emmène à prendre position concernant cette question fondamentale. Pour l’Assemblée nationale, on ne parle pas de l’égalité mais nous partons tout simplement du fait que certains députés ne sont pas l’émanation du peuple. » Déclare Abdourahmane Sano de la PECUD.

Au-delà des faits évoqués dans les phrases précédentes, les forces sociales font une mauvaise appréciation de la prorogation du mandat des députés à l’Assemblée nationale. Cela risquerait  non seulement de faciliter un glissement du mandat mais aussi désorienter le calendrier électoral. Déjà, une marche de colère  sera organisée le 22 janvier prochain pour contrecarrer l’élan du gouvernement dans une éventuelle modification de la constitution et surtout emmener l’Etat au respect des lois de la République. « Aux organisations socio-professionnelles, aux fonctionnaires de l’administration publique, au secteur privé, aux organisations syndicales sont appelés à rejoindre le stade de Bonfi sur l’autoroute le mardi 22 janvier 2019 quand il sera 06 heures. Le point de départ sera donné à 09 heures, nous traverserons les quartiers Hermakonon, carrière, le pont de Kenien, nous allons nous longer vers la belle vue en terminant sur l’esplanade du stade du 28 septembre. La marche est dénommée marche de la colère et c’est pour dénoncer la privation des libertés individuelles et collectives, la baisse du prix du carburant, la mal gouvernance et la cherté de la vie donc à ce niveau, les courriers ont été adressés et nous sommes rassurés qu’ils auront intérêt d’autoriser la marche.» Fait savoir Sekou Koundouno l’administrateur général de la cellule balai citoyen avant de rappeler ne jamais fléchir face aux menaces de mort et intimidations qu’ils courent au quotidien.

Pour maguineeinfos.com;

Mohamed Bah