Au lendemain de sa démission à la présidence de l’institution nationale indépendante des droits de l’homme,  pour cause de poursuite de ses études professorale, Dr Alya Diaby continu à recevoir des critiques de la part de plusieurs observateurs, le dernier cas en date est la sortie de son ancien Challenger au poste de président de L’INIDH.  Pour Me Frédéric Loua,  cette démission de Me Alya Diaby est la résultante des nombreuses violations des lois régissant l’institution nationale indépendante des droits de l’homme.

Pour Me Loua,  cette démission n’a rien à voir, à un envie pressant pour son ancien Challenger de poursuivre des études « Au départ, il était commissaire et il a été élu membre à la Cour constitutionnelle. Donc, il perdait d’Office le titre droit membre de L’INIDH parce qu’on ne peut pas cumulé les deux fonctions et la loi veut que le tiers des juges soient renouvelés après trois ans. Donc il a été tirer au sort et normalement il devrait répartir à l’université d’où il est venu. Mais j’ai pas compris en tant que juriste, par qu’elle gymnastique il a accepté de revenir  comme membre de L’INIDH et il a encore briguer la présidence où il a eu le soutien de beaucoup de membres nous n’allons pas rentrer dans ces détails. Mais les conditions par les quelles il est revenu à L’INIDH violent les lois qui gouvernent cette institution. Il est venu par la petite porte c’est tout naturellement raisonnable qu’il repart par la petite porte.»

Toujours dans sa logique de critique le président de l’ONG Mêmes Droits pour Tous, qui avait saisi  la Cour Constitutionnelle en vue d’invalider l’élection de monsieur Diaby à la tête de l’INIDH, estime que l’institution nationale indépendante des droits de l’homme était minée par  de nombreuses crises et pour lui tout cela a favorisé son départ à la tête de cette institution  « Ce qui est claire, depuis un bon moment il y avait des soucis au sein de l’institution notamment ce qui concerne la subvention  qui ne pouvait véritablement pas  aider à faire fonctionner l’institution comme il le faut et il y avait aussi d’autres problèmes en terme de gestion. Vous savez, l’institution ne fonctionne pratiquement pas en dehors peut être de quelques assemblées et réunions. Donc, à part ça je ne vois pas d’activité en tant que telle et y a pas prise de position sur des sujets majeurs en termes de violation des droits de l’homme par exemple la question des PA, le déploiement de l’armée,  la répression des manifestations et la réaction de L’INIDH qui n’était pas à la hauteur de l’attente .»

Comme on le sait,  vingt six des vingt neuf commissaires de L’INIDH avait procédé le 3 avril dernier au renouvellement de leur Bureau exécutif composé de cinq membres et Me Alya Diaby ancien Conseiller à la Cour constitutionnelle avait été élu contre le candidat Frédéric Foromou Loua.

Pour maguineeinfos.com;

Barry Bantignel