Le football de la rue continu à être pratiqué dans les quartiers de Conakry malgré les risques d’accidents et les efforts du gouvernement à construire les centres de loisir communément appelés Bleu Zone dans les différentes communes de la Capitale. Cherchant à connaitre les causes de cette pratique risquée, le reporter de votre quotidien d’information www.maguineeinfos.com rencontre les diverses opinions.

Pour certains jeunes, ces espaces qui sont réservés aux sports et autres activités de divertissement ne facilitent pourtant pas l’accès à tous les jeunes sportifs compte tenu de l’achat du ticket à la rentrée. «On est là pour jouer dans la rue, c’est parce que l’État n’a pas construit d’autres lieu à part bleu zone. Mais là-bas c’est la rentrée, il faut que d’autre cadre de bonne volonté nous aide aussi à construire d’autre terrain pour la jeunesse.» Affirme sayon Mara, footballeur de la rue.

Par contre d’autres estiment que ces espaces sont insuffisants par rapport au nombre des jeunes qui pratiquent le football à Conakry. « C’est vrai qu’il y a eu la construction des blues zones, le terrain de la mission. Mais ce qu’il faut savoir, ces lieux ne suffisent pas pour mettre fin au football de la rue. Car, il y’a assez de jeunes qui se dirigent vers les rues pour jouer et cela n’est pas sans conséquence » Souligne Mamadou Yebé bah, enseignant-chercheur

Malgré les risques liés à cette pratique, certains jeunes se sentent heureux en jouant le football dans la rue. «Le football de la rue ce n’est pas mal, en jouant je récent vraiment de la joie et surtout l’ambiance qui tourne autour de moi, c’est vraiment génial.» Argumente Ali Camara

Toujours à la recherche de solution, les responsables de la fédération guinéenne de football pointent du doigt à l’Etat qui, selon eux, a la responsabilité de construire les aires de jeux, les terrains de proximité dans les établissements et quartiers pour enfin solutionner ce problème qui présente les risques d’accident. «Le problème, il n’y a pas assez de terrains de proximité pour ces jeunes. La fédération n’est pas là pour construire des stades, mais dans le rôle régalien de l’État de doter chaque zone d’un terrain de foot. La fédération à travers ses projets,  est domiciliée à la FIFA, elle peut faire des demandes d’octrois de terrain synthétique.» Souligne Elhadj Mamadouba Blaise Camara, Directeur adjoint de la fédération guinéenne de football.

Il faut reconnaître que les autorités fournissent beaucoup d’efforts, pour répondre aux besoins de ses futurs cadres du pays. C’est pourquoi, certains responsables locaux sollicitent l’implication des parents pour mettre fin à cette pratique qui terni l’image de la capitale. Il reste à savoir si le combat mené aboutira à sa fin.

Pour maguineeinfos.com;

Kadi  Soumah