TO GO WITH AFP STORY BY QUENTIN LEBOUCHER A Nigerien woman digs on May 28, 2012 a trench to collect rainwater near the village of Tibiri in the southern Zinder region. According to the UN World Food Program, 10 percent of children under five in Niger suffer from acute malnutrition and 44 percent of children suffer from chronic malnutrition. AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Le réchauffement climatique étant une augmentation de la température moyenne à la surface de la terre, connaît en ce 21 ème siècle, une accélération  phénoménale  à grande échelle. Chose due à nos modes de vie et consommations quotidiennes qui émettent de grandes quantités de gaz à effet de serre. Certes, l’aggravation de cet effet de serre, joue un rôle de premier plan dans ce phénomène qui nous rend la vie difficile sur terre.
Ces émissions d’origines anthropiques sont liées dans la plupart des cas au dioxyde de carbone  (CO2), la consommation des énergies, carburant des véhicules, l’industrie qui est d’ailleurs le secteur le plus incriminé dans ce processus de réchauffement planétaire et à ces facteurs, s’ajoute le changement d’occupation des terres incluant la déforestation. «Ce sont les activités humaines en particulier l’industrialisation, les émissions de gaz à effet de serre et par les industries qui sont la cause de l’accélération du réchauffement climatique auquel nous assistons en ce moment.» enseigne le colonel Seydibinet Sidibé, cadre de la direction nationale de l’environnement en Guinée.

Pour les impacts, ce réchauffement climatique introduit un facteur supplémentaire d’inégalité et de disparité entre les différentes zones géographiques du globe terrestre. Les populations des pays pauvres du monde comme l’Afrique sont les plus vulnérables et les premières victimes de l’actuel et futur réchauffement climatique alors qu’elles sont moins responsables. «Il y a un véritable dérèglement climatique. C’est que, ce réchauffement, le moteur de l’atmosphère, c’est la chaleur et la température. Cela emmène une perturbation du régime pluviométrique et hydrologique.» Précise-t-il au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com.

Les conférences des parties (COP) qui devraient servir de canal et moyens pour lutter contre ce phénomène qui ne cesse de ruiner notre environnement, restent pour cet expert des arguments purement politiques qui ne s’avèrent  pas être la bonne réponse aux multiples conséquences issues de ce changement climatique. «Vous savez dans les COP, c’est des négociations politiques pour dire, nous décidons de ceci ou de cela etc. On a demandé à chaque pays de s’engager à lutter contre ce phénomène. Donc ce sont là des engagements politiques mais il y a des libéraux qui pensent que ces langages politiques que les parties prenantes tiennent dans les COP ne sont pas suffisants pour lutter contre le changement climatique.»

L’être humain étant le principal responsable de ce désastre, doit impérativement se débarrasser de ses mauvaises habitudes pour au moins réduire ce taux de changement à la hausse. «C’est cette ambition indéfinie de l’homme qui est à la base du changement climatique. Il faut que nous changions nos habitudes ! Est ce qu’il est nécessaire d’adopter ce comportement si ça doit amener à la ruine de l’humanité?» S’interroge-t-il.

Dans une autre acception plus large, l’intrigue se fait remarquer vu le retrait de certains gros pollueurs du milieu dans lequel nous vivons du navire des COP.  Ce qui revient à dire que l’humanité est pour le moment loin de trouver un remède à cette situation précaire qui ne cesse de causer des maladies pulmonaires.

Mohamed Bah pour maguineeinfos.com