Interrogé par votre quotidien www.maguineeinfos.com ce lundi, 21 janvier 2019 sur l’interdiction de la marche de colère prévue pour demain par les forces sociales de Guinée, le chargé de communication de l’Union des Forces Républicaines UFR a été clair. Sur cette question, Ahmed Tidiane estime que la décision prise par l’autorité de Matam est à sa juste valeur et cela pour plusieurs raisons.
Bien que les marches constituent un droit consacré par la constitution guinéenne et que, l’Etat doit avoir pour devoir de leur encadrées, toute organisation espérant marchée, devrait tenir compte d’un certain nombre de choses, pense le communicant.
« Vu que le nombre estimé à 1 million de personnes par les forces sociales qui fait presque la moitié de la population de Conakry est trop. Donc, le maire a jugé nécessaire de l’interdire. Ceci, en pensant non seulement que le terrain choisi pour mobiliser ces personnes ne pouvait pas faire l’affaire, mais aussi, sécuriser un million de personnes demande de gros moyens », déclare M. Sylla.
Plus loin, il a fait savoir que le maire de Matam aurait demandé au gouverneur après l’analyse de la lettre, que si ce dernier pouvait avoir ces moyens pour la sécurisation de cette marche. Mais en réponse dit- il, le gouverneur lui a répondu que, lui aussi ne pouvait pas les avoir non plus.
« Le stade du 28 septembre ne prend que 23 mille personnes. Si eux (les forces sociales), estiment que ce petit stade de Bonfi peut contenir un million de personnes, je crois que le maire est dans ses droits d’interdire cette marche en dépit des problèmes de moyens qui se sont posés pour la bonne marche de celle-ci (la marche). Voilà entre autres quelques raisons », explicite Tidiane.
En l’en croire, que même l’autorité de l’Etat ne peut pas encadrer plus de 100 mille personnes, à plus forte raison 1 million. Donc pour lui, les forces sociales sont simplement tombées dans leur propre désert.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com