CONAKRY- Devant la presse ce mercredi, 23 janvier à Coleah, l’Afrobaromètre, un réseau de recherche panafricain, a présenté ses résultats d’enquête sur la liberté d’expression, l’immigration et sur les violences en générale, mais particulièrement celles politiques. Ce réseau qui relève de Stat View Internationale, une organisation non gouvernementale, est à sa 7ème édition, mais la 3ème du genre en Guinée.

Selon la plus récente enquête menée par cette institution au titre de la migration, 34% des guinéens interrogé ont déjà envisagé quitter leur pays. Les 19% s’apprêtent a quitté, et 15% eux, envisagent beaucoup. Ces citoyens entre 18 ans ou plus, quittent pour plusieurs raisons.

« Les raisons que nous avons pu obtenus, c’est que les jeunes vivent sans travail et selon nos statistiques, 65% des jeunes sont au chômage et le taux de destination privilégié reste l’Europe et l’Amérique du nord», affirme Aliou Barry, Directeur général de Stat View Internationale et représentant de l’Afrobaromètre en Guinée.

Conformément aux statistiques selon le Directeur, de  l’avis de 70% des guinéens, 30% des ménages on fait savoir qu’il a un de leur parent à l’étranger pour une durée d’au moins trois mois. Ce qui classe la Guinée au Top5 des pays d’émigration de la sous-région.

Concernant la liberté de la presse selon l’enquête, c’est que là, les guinéens reconnaissent beaucoup plus être libre à exprimer leur opinion mais exhorte tout de même à l’Etat de prendre les dispositions contre les médias qui font passer les informations pouvant être l’objet de destruction de la cohésion sociale.

« 76% des guinéens se sentent libres d’exprimer leur opinion contre 24% qui éprouvent le contraire. 41% estiment que les médias devraient être libres de publier toute opinion ou idée sans le contrôle du gouvernement. Par contre, 51% qui pensent qu’on devrait interdire aux médias de publier toute opinion pouvant nuire à la société», confie les résultats d’enquête.

Parlant toujours de ces enquêtes mais cette fois-ci sur violences, près de 3 guinéens sur 10 soit 28% craignent des violences dans leur quartier ou village de résidence; 6% ont déjà été victimes d’agression physique. 33% craignent des violences politiques dont 5% qui l’ont déjà ressentie.

Malgré ces pourcentages, le Directeur général a fait savoir que la population guinéenne reconnaisse les efforts consentis par le gouvernement dans la lutte contre les violences politiques. Car dit-il, que le taux commence a baissé comparativement aux années précédentes.

Pour maguineeinfos.com;

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