Un régime solitaire qui cherche à nous faire taire, mais on restera solidaire contre ce qu’ils veulent faire. Que cela soit claire, même si la Terre cessait de tourner, la roue elle, va tourner pour que notre tour arrive. Il faut que ça tourne ! La Terre tourne, pendant que nous, on tourne en rond et on retourne chaque fois à la case départ. Même si tout le monde se retourne contre nous, il faut qu’on continue, car le monde avance et nous, on recule. Un recul de la démocratie, voilà ceux à quoi on assiste. Je refuse et je dénonce !
Pourquoi ils insistent pour avoir une prolongation d’un match dont ils sont déjà vainqueurs (2 – 0) ? Dites leur que le « Game is over ». Le masque est enfin tombé ! Je persiste et je signe, il faut qu’on résiste pour que la démocratie existe en vraie dans ce pays, où la corruption est vraie. Il est vrai qu’on devrait nous unir pour combattre toute violation des principes démocratiques, tous ensemble comme un seul homme. Hélas, d’autres sont des lâches. Qu’ils se fâchent et me traitent de raciste ou d’ethnocentrique. Je m’en moque, il faut qu’ils lâchent cette idée de tout pour moi rien pour les autres.
On est déjà chaos par là, dites leur que le coup chaos nous a déjà suffit largement. Sur une ambulance, on ne tire pas, notre repas, on ne le gagne plus, on est presque mort. Un troisième coup pourrait nous être fatale. Vous êtes averti.
Vous pensez être fort, plus fort que le peuple ? Non, vous avez tort. C’est juste les clés du coffre-fort que Dieu le plus fort vous a confié. Confiez-vous à lui, ne vous fiez pas à un éphémère pouvoir. On voit tout car nos yeux sont bel et bien ouverts, mais que faire ? Votre stratégie ne nous divise plus, car on vise plus loin.
En Afrique, j’ai l’impression que les politiques apprennent comment avoir le pouvoir, mais pas comment le quitter. Peut-être qu’ils viennent tous au pouvoir avec l’idée de s’éterniser et de s’immortaliser. Désormais, on connaît la rengaine. Après un, ils demandent deux, puis trois, quatre, jusqu’à la mort, parce que la mort elle, finira par nous arracher tous, un à un. On a tout compris. Que tu sois Alpha, Cellou, Sidya ou Aliou, tu abandonneras tout un jour pour partir sans même dire au revoir. Ce qui restera dans la mémoire du peuple, ce sont les actes que tu poses aujourd’hui.
Ça se complique au sommet, oui, ça se comprend. Mais écoutez, je vous explique : c’est vrai que la gestion a été abominable, mais c’est encore pardonnable. Mettez fin à tout, pliez tout et cherchez un endroit pour vous reposer avant qu’il ne soit trop tard. On trouvera un remplaçant, qu’il vienne de gauche ou de droite. On s’en fou !
Que ceux qui vous poussent vers la petite porte se fatiguent. Qu’ils se liguent contre vous, ne les calculez pas. Calculez bien, car c’est vous qui avez de compte à rendre. Faites ce que vous devez faire et non ce que vous voulez faire. Dans ça, se trouve le salut.
Par Alghassimou Yali Bah, journaliste