Les plaintes sont toujours pendantes à la gendarmerie de Kindia et il faudrait donc à cet effet, attendre encore pour savoir si ce dossier aux chefs d’accusation multiples s’ouvrira pour édifier les demandeurs.
On se souvient encore de l’élection de l’exécutif communal de Kindia qui a été émaillée de vives tensions et de violences entre militants de différentes formations politiques. Pendant ces moments, de profonds troubles, plusieurs biens publics et privés ont été cibles de destruction notamment la maison de la belle-mère du chef de file de l’opposition guinéenne, Mamadou Cellou Dalein Diallo. Des violences qui ont éclatées suite à la violation de l’accord du 08 août 2018 selon certains politiques.
Au sortir de ces événements malheureux, une plainte a été déposée au parquet du tribunal de première instance de Kindia pour sanctionner ces faits qualifiés par les victimes de vandalisme, de pillages et de vol orchestrés. A cela s’ajoute une deuxième plainte qui fait cas d’une tentative d’assassinat sur la personne de l’ex -président de la délégation spéciale de Kindia. A entendre les membres de l’opposition, Abdoulaye Bah a échappé de justesse à la mort.
Mais depuis, ces deux plaintes n’ont connu aucun succès. «Deux plaintes régulières ont été déposées au tribunal de première instance de Kindia précisément devant M. le procureur. Sans plus tarder, ces deux plaintes ont été orientées vers la brigade de recherche de Kindia. Donc, depuis le 19 0ctobre jusqu’à ce jour, nous avons fait une dizaine de voyages mais jusqu’à présent dans ce dossier, ces deux procédures sont bloquées à la gendarmerie. Or, les faits sont très graves parce qu’il s’agit de pillage, de l’incendie, de vol, association de malfaiteurs, menaces, violences et de tentative d’assassinat. Donc ces faits ne peuvent pas rester impunis. Il faut qu’ils soient transférés devant le tribunal.» Précise Maître Salifou Beavogui avocat en charge du dossier.
Mais pourquoi tant de lenteurs enregistrées dans ce dossier, qu’est ce qui étouffe son examination? Voilà des questions qui surgissent en flamme et en boucle dans le rang de la partie civile qui veut à tout prix que le Droit soit dit et que les faits soient punies pénalement. «Il n’y a aucune avancée significative, nous ne comprenons pas cette lenteur inexplicable alors que notre souhait est que ces deux plaintes soient rapidement transmises chez M. le procureur de la République près le tribunal de première instance de Kindia qui décidera de la suite sans oublier que ce sont des faits criminels souvent dénoncés et qui vont forcément donner lieu à l’ouverture d’une information judiciaire.» Rappelle l’avocat dans une interview accordée à la rédaction de votre site d’information le www.maguineeinfos.com ce jeudi 25 janvier 2019.
En attendant, il doit observer la patience pour voir si la gravité des faits poursuivis pourra retenir l’attention du tribunal de première instance de Kindia pour que le Droit soit largement appliqué comme le souhaiterait toute partie au procès.
Pour maguineeinfos.com;
Mohamed Bah