Ceci n’est pas un exercice de Philosophie. Et ce n’est pas non plus une réplique visant à entretenir les clivages, ou encore à remettre en question le sens de l’engagement politique d’un quelconque compatriote. Chacun de nous croit se battre pour la vérité et le bien-être des populations. Cela veut dire que chaque Guinéen doit pouvoir continuer sa lutte en fonction de ses convictions. Il ne s’agit pas de comparer des acteurs, ou de juger les uns pour leurs opinions. La contradiction, c’est l’essence même de la vie politique et de la liberté de penser
Plus aucun Guinéen ne devrait connaître l’humiliation, ou perdre la vie à cause de ses convictions politiques. La politique est un monde très noble. Elle définit et oriente l’avenir des populations et de leur bien-être.
En ce qui me concerne, lorsque j’arrivais en politique en Novembre 2018, mon choix n’a pas été difficile. Parce que pour avoir eu l’occasion de côtoyer l’essentiel des acteurs, j’avais ma petite idée et l’analyse de la situation m’a amené à choisir le Parti des générations pour la réconciliation, l’Union et la prospérité- GRUP. J’ai donc eu des discussions poussées avec le Président, Elhadj Papa Koly Kourouma, qui a donné suite à ma demande d’adhésion. Et à titre exceptionnel, de commun accord avec la direction nationale, il m’a élevé au statut de membre du Comité exécutif national- CENA en janvier 2019. Depuis cette date, je participe aux discussions sur la vie du Parti. Je loue donc de passage l’ouverture d’esprit du Président du Parti, qui bénéficie de toute ma confiance et de l’ensemble des compagnons.
Pour chaque citoyen- ne, l’engagement politique est nécessaire et même impératif. Car avant une élection, vous avez grâce à votre participation l’occasion d’exprimer vos opinions sur la vie de la nation et apporter des propositions pour améliorer les insuffisances de la gouvernance. C’est cela l’esprit de l’offre politique ! C’est ainsi dire que notre pays à besoin de toutes ses composantes mais pas des indécis, qui pensent que la solution viendrait du ciel. Non ! Il nous faut une société civile courageuse, une classe politique plus intelligente et une classe dirigeante tournée vers un développement économique harmonieux et durable. Que chacun sorte des clivages et lutte pour le bien du pays.
L’amour, la gloire et l’honneur de notre pays n’auront pas de sens si chacun croit détenir le monopole de la raison. Chacun et tous ensemble, malgré nos divergences de vues devons avoir le courage et la force de combattre l’extrémisme. Nous ne sommes pas des citoyens différents dans un pays extraordinaire. Il faut que nous apprenions à accepter l’opinion des autres !
Aliou Baldé,
Ancien Journaliste,
Membre du Comité exécutif national du parti GRUP