En conférence de presse ce mardi, 11 août 2020 à Conakry, les victimes des travaux du barrage de Souapiti se s’indignent contre les impacts négatifs qui touchent les 105 villages des préfectures de Dubréka, Télémélé, Kindia et Pita.
Dans son intervention, le porte-parole de l’Union des Défenseurs des Sinistrés de Souapiti (UDSS), n’a pas manqué de faire cas du chômage auquel les jeunes de ces localités font face. Pour l’ensemble des villages impactés par ce projet, la jeunesse ne fait que perdre le temps autour du thé.
«Les jeunes sont abandonnés à eux-mêmes. Ceux qui ont peu de moyens ont acheté des motos-taxis qui roulent entre les villages. Mais avec quelle clientèle ? Aucune activité n’est prévue pour la jeunesse », a indiqué Me Oumar Aissata camara, qui a profité pour lancer un SOS aux bonnes volontés.
Sur cette question, l’avocat Me Emanuel Bamba, a laissé entendre que les dégâts sont importants en termes de violation des droits de l’homme. « Le droit à la terre est violé, les gens sont expropriés et ne sont pas indemnisés conformément, à la procédure prévue par la loi(…). Il y a les droits civils et économiques qui sont violés. Les droits au logement, à l’emploi sont également violés.»
Selon le recensement effectué par les membres qui composent cette union, 20 000 personnes sont impactées par ce projet.
Sâa Robert Koundouno pour maguineeinfos.com