Au moins quatre soldats burkinabè ont été tués ce 28 janvier dans une attaque à Nassoumbou, dans le nord du Burkina. Un groupe d’individus a lancé une attaque contre le poste militaire de Nassoumbou, dans la province du Soum, à une trentaine de kilomètres de la frontière malienne tôt ce lundi 28 janvier.
L’assaut contre le détachement des forces anti-terroristes burkinabè a été lancé tôt lundi matin, entre 4h et 5h selon des sources sécuritaires. Les assaillants venus sur plusieurs motocyclettes et véhicules ont attaqué à la roquette la position du GFAT.
Après une heure de tirs nourris, notamment à l’arme lourde, selon des sources sécuritaires, le groupe d’hommes armés a pris le contrôle du camp, abandonné par les soldats burkinabè.
Le bilan officiel de l’attaque est de quatre militaires tués et cinq blessés. Plusieurs militaires qui manquaient à l’appel ont rejoint le reste du groupe après le départ des assaillants. Les terroristes sont partis avec du matériel militaire, armes et véhicules précisément. Ils ont mis le feu au reste du matériel laissé sur place. Après l’attaque les assaillants ont pris la direction de la frontière malienne.
Dans un communiqué, l’état-major général des armées burkinabè écrit que de nombreux assaillants ont été neutralisés. Les opérations aériennes et terrestres se poursuivent pour « mettre en déroute les assaillants ».
Cette nouvelle attaque contre ce poste avancé du détachement des forces anti-terroristes burkinabè intervient quelques heures après la mort de dix personnes, abattues par des hommes armés dans le village de Sikiré.
RFI