A Conakry, trouver un lieu d’aisance devient un grand luxe pour bon nombre de citoyens. Dans les grands lieux de rassemblement, il faut se contenter des toilettes payantes pour pouvoir se mettre à l’aise. C’est en tout cas ce qui sort du constat d’un de nos reporters sur les lieux.
Au grand marché de Madina par exemple, les citoyens se font la coutume de payer pour accéder à une toilette. Ce qui constitue une source de revenus pour les gérants. Dans ces lieux, il faut 1000GNF par endroits pour y accéder. Et pour cela, il faut payer avant d’entrer. Pratiquement, le prix est standard. Chaque entrée est synonyme de 1000GNF à payer. Ce prix indiscutable peut être doublé ou triplé en longueur de journée chez certains citoyens en fonction du besoin. A cela, s’ajoutent les heures de prière, auxquelles plusieurs citoyens se dirigent vers ces lieux pour faire les ablutions afin de pouvoir prier.
Se mettre à l’aise quand le besoin se fait sentir étant non négociable, il revient à dire que passer une journée à Madina emmène à dégager un budget journalier destiné aux gérants de ces toilettes.
Une situation qui devrait à priori, retenir l’attention du gouvernement notamment les autorités du gouvernorat afin de multiplier les toilettes publiques, pour enfin réduire le calvaire des citoyens. Parce que leur santé en dépend.
Siradio Kaalan Diallo pour maguineeinfos.com