Le conseiller politique du président de l’UFDG n’a pas laissé sa plume trouver du repos depuis le coup d’État hier mardi au Mali. Comme on pouvait s’y attendre, l’ex député de la circonscription électorale de Gaoual s’attaque à la CEDEAO, qu’il qualifie d’un syndicat du crime en Afrique subsaharienne.
Il l’a fait savoir ce mercredi sur sa page Facebook. Au lendemain d’une autre journée historique pour le peuple malien, l’homme connu pour son franc-parler ne fait aucun cadeau à la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). D’ailleurs, il décèle son comportement opaque dans la gestion des crises sur le continent, avant d’exhumer le jeu auquel elle joue au quotidien pour dissimuler son vrai visage.
« La CEDEAO ou le syndicat du crime !
Alors que les peuples se soulèvent légitimement, contre le pouvoir des présidents, corrompus qui foulent au sol toutes les règles du pacte électorale de ce machin de CÉDÉAO, violant leur constitution. Tout ce que le syndicat du crime des chefs d’État sait faire c’est de s’aligner systématiquement derrière les chefs d’État en exercice, avec des communiqués, décalés, et à contresens de l’histoire des peuples », révèle Ousmane Gaoual Diallo.
Embarrassé par cette façon de faire de la CEDEAO, le coordinateur de la cellule de communication de l’UFDG en appelle les pays de la sous region, au refus de la médiation de l’organisation et donne des raisons.
« Nous devrions refuser la médiation de cette organisation du crime et prendre notre destin en main.
Le peuple de Guinée doit trouver en lui l’énergie nécessaire pour le retour à l’ordre constitutionnel. La cedeao ne peut pas nous donner ce qu’elle n’a pas réussi à donner au Togo, à la Côte-d’Ivoire, au Mali, à la Gambie, à la Guinée-Bissau etc.
L’opposition et le FNDC doivent agir sans aucune référence à cette organisation moribonde et incapable qui ne fait que prolonger la misère des populations », a-t-il conclu.
BAH Mohamed
Pour maguineeinfos.com