Alors que les épreuves ont pris fin ce vendredi, 28 août, une organisation citoyenne dénommée Guivingway basée à Kankan, a déposé ce jeudi, 27 août 2020, une requête au bureau du procureur de la république, pour demander l’annulation pur et simple du baccalauréat unique session 2020 dans la région administrative de Kankan, pour des faits de dysfonctionnements graves portant atteinte au système éducatif national.

Elles dénoncent dans une plainte formulée contre X, l’existence des groupes dans les écoles, qui donnent l’impression des clubs de révision mais qui en réalité, sont des bandes organisées pour le traitement illicite des sujets, la circulation des sujets via les réseaux sociaux.

« Nous avons constaté les faits. La circulation des traités de sujets, sur les réseaux sociaux, des groupes de fraudeurs organisés en club de révision dans la majeure partie des établissement scolaire, Moi-même personnellement moi j’ai reçu le sujet j’ai d’anglais à 9 heures 14 minutes. C’est-à-dire quelques minutes seulement après son lancement. J’ai fais une capture d’écran. Mais je me réserve de décliner des identités. Nous avons déposé la plainte contre X, parce que les sujets ont librement circuler sur la toile.  Des groupes whatsapp et messenger ont été spécialement créés pour recevoir des sujets et transférés leurs traités aux candidats ayant payé leur participation. J’ai aussi coïncidé à des causeries dans des bars à café-bars entres candidats, qui disaient que quand ils arrivent les surveillants leur disent qu’ils savent qu’ils ont des téléphones, mais qu’il faut partir s’assoir et faire (tricher) doucement. Donc les faits sont graves. C’est pourquoi nous demandons l’annulation pure et simple des épreuves », nous a confié Bangaly Sylla, coordinateur de l’ONG.

Poursuivant son intervention, il interpelle les autorités éducatives du pays notamment l’actuel ministre de l’éducation nationale, Dr Bano Barry et n’exclut pas si rien n’est fait de saisir l’Unesco.

« En annulant ce Bac, le nouveau ministre Dr Bano Barry, aura lancé un message fort. Au Sénégal on en a fait, en Algérie aussi, donc en Guinée nous en sommes capables. Si rien ne se passe, si notre requête reste sans suite, alors nous allons nous concerté de nouveau pour aller plus loin dans notre démarche et en ce moment je puis vous dire que l’UNESCO pourrait être notre prochaine étape. Car on a besoin de ni de bombe, ni de missile pour détruire une Nation, il suffit juste de fermer les yeux sur la fraude», a-t-il laissé entendre.

A noter que la plainte a été reçue et enregistrée par le Tribunal de Kankan, pour des fins d’analyse selon le secrétariat du parquet.

Sekou Bereté pour maguineeinfos.com