Il y a paradoxe à s’interroger sur l’engagement des jeunes pour la lutte conte la mal gouvernance et la dictature dans notre Pays.

Cher Jeunes de L’axe de la démocratie et de la bonne Gouvernance, au martyrs qui sont tombés sous le régime d’Alpha Condé, je vous rends un vibrant hommage et prie Dieu de vous accueillir dans son Paradis éternel (Amen).

Chers jeunes de l’axe, est ce qu’il est temps de rester à la maison alors que de l’autre côté nos concitoyens ont besoin de nous pour leur montrer le chemin à mener pour l’alternance?

Est-ce-qu’il est temps de se reposer après avoir sacrifié plus de 200 jeunes pour la même cause?

Comment est-ce que nous comptons honorer leurs mémoires ?

En croisant les bras et attendre qu’ils nous trouvent à la maison et tuent nos parents devant nous ?

Est ce que c’est le bon moment de rester à la maison alors que même s’il y’a une petite manifestation de l’éleveur dans ma Sous-préfecture (Kaalan) ils viendront dans nos domiciles sur l’axe le Prince pour renverser les marmites et puiser dans nos puis devant nos parents?

Est-ce-que c’est le temps de rester à la maison au moment que les quatre coordinations sont attaquées à Tanéné ?

Chers internautes, je ne suis pas contre vous, mais je ne partage guerre cette idée.

Tout combat pour la liberté et la démocratie engendre des martyres, il faut le savoir et le convenir. c’est le prix à payer.

On ne peut pas être libre sans lutter pour la liberté ! Et c’est aussi un choix à faire, entre
mener le combat pour plus de démocratie, de liberté et de la paix ou- bien mourir traitre, voilà les deux options qui s’offrent à nous. Il reste à choisir mais de toutes les façons on va mourir l’un après l’autre.

Et je suis le mieux placé pour le dire car j’avais été arrêté en plein cœur de Conakry par des hommes en cagoules, qui étaient censés me protéger. Après trois jours de torture sans relâche on m’a jeté comme un chiffon, les cicatrices sont encore sur moi. Je reste plus que jamais déterminé pour mener cette lutte jusqu’au bout.

Fermer les yeux devant le mal c’est être complice. Ce ne sont pas seulement les auteurs de violence qui sont responsables de leur crime, mais aussi de ceux qui choisissent de détourner leurs regard face à cette situation.

Détourner le regard en croisant une personne en situation d’handicap est l’aveu de sa propre faiblesse.

Alors chers jeunes de l’axe, n’est il pas préférable de répondre à l’appel de nos amis Tanéné qui disaient en ces terme: Hamdalaye Bambetô Wonkeli? N’est il pas préférable de rester debout pour empêcher les putschistes de nous diviser?

Tous mobilisés pour une nation unie où chacun d’entre nous sait que le handicap le concerne et
l’engage.

Mamadou Kaalan DIALLO

Responsable de la Coalition des étudiants Leaders de Guinée