Oumou Sadjo Diallo, c’est le nom de cette jeune fille de 16 ans dont le cou reste bandé depuis quelques semaines maintenant. Vivant avec sa famille au quartier wanindara en haute banlieue de Conakry, elle a été atteinte par une balle perdue en plein sommeil.
De larmes et de la tristesse, sont des premiers signes qu’abrite le visage de la victime à la première vue. Rencontrée par une équipe de maguineeinfos.com ce jeudi, 10 septembre 2020, Oumou Sadjo Diallo lève le voile sur sa souffrance et dit, comment cette balle est-elle venue se loger dans son cou.
« J’étais tranquillement couchée à la maison, quand une balle a transpercé la tôle pour venir m’atteindre au lit. Elle m’a directement pénétré le cou. J’ai appelé ma maman qui est venue constater le sang qui coulait sur tout mon corps. Quand je prends les médicaments, ça se calme. Mais quand j’éternue un peu seulement, mes larmes coulent en abondance vue le degré de la douleur », a-t-elle révélé.
Depuis le vendredi, 28 août dernier, le jour où ce désastre est survenu, Oumou Sadjo vit avec la balle coincée au cou, comme on peut le constater sur ces clichés. Et malgré des démarches en boucle et partout de ses parents, aucune issue n’est encore trouvée. À en croire d’ailleurs son oncle, les frais des soins sont jalousement supérieurs aux moyens de la famille.
« Nous demandons aux bonnes volontés de nous venir en aide pour avoir l’argent demandé afin qu’on puisse retirer la balle. A défaut, sa souffrance et les risques ne font qu’empirer. Nous avons vraiment besoin d’aides », a dit Amadou Oury Sow qui ne compte désormais que sur l’appui des personnes de bonnes volontées pour écourter la souffrance de la victime au cou bandé.
Bah Mohamed pour maguineeinfos.com