Le cri du cœur des usagers de la route s’est multiplié ces dernières heures à Conakry. Partout actuellement pour se déplacer, il faut bien-être sûr de ses poches ou de son porte-monnaie. Conséquence de la hausse exponentielle du tarif.
Depuis quelques mois maintenant après l’installation du covid-19 sur le territoire Guinéen, nombreux sont ces citoyens qui continuent à pleurer face à l’augmentation exagérée du prix du transport. Une augmentation survenue après les premiers communiqués du gouvernement sur le respect des gestes barrières, qui inclue la distanciation sociale.
« On souffre aujourd’hui comme pas possible. Ça fait plus de trois mois maintenant qu’on se plaint mais aucune réponse des autorités pour nous aider. Pour se déplacer aujourd’hui à Conakry, il faut beaucoup de billets de banque, puisque le transport coûte très cher », a déclaré Maimouna Sidibé.
Depuis l’avènement du nouveau coronavirus, le tarif des tronçons a galopé. Si avant la pandémie, les conducteurs de taxi faisaient payer 1500 gnf par tronçon, de nos jours, chaque tronçon coûte 3000 francs guinéens au minimum. Une chose dûe à la réduction du nombre de place.
« Pour quitter kaloum jusqu’à sonfonia actuellement, je paie 32 000 francs guinéens aller-retour. Imaginer si je dois aller trois fois à l’université par semaine. Ça veut dire simplement qu’on souffre et seul le gouvernement peut nous aider à ramener le prix du tronçon à 1500 gnf comme avant », a indiqué Jean Beavogui, étudiant.
Il faut rappeler que des manifestations se préparent si toute fois, le gouvernement n’arrive à faire baisser le tarif du transport. Des manifestations projetées par des étudiants et élèves qui disent avoir ras-le-bol de cet enfer qui les submerge au quotidien sur les routes de la capitale guinéenne.
Bah Mohamed pour maguineeinfos.com