Depuis l’apparition du Coronavirus en Guinée, les activités roulent au ralenti. Tous les secteurs sont pratiquement touchés. Mais celui des vendeurs et acheteurs de condiments semble être le plus vulnérable. La hausse du prix du transport et le retard de l’arrivée des marchandises dans les marchés sont les principales causes de cette galère des mères.
Face à cette situation, notre rédaction s’est rendue ce jeudi dans le marché de Bonfi pour s’enquérir de la situation des femmes. Là, le constat reste commun et alarmant. Vendeuses et clientes parlent du même langage. Les produits sont rares et les prix sont chers. C’est en tout cas ce qui sort du constat fait par une équipe de reporters de maguineeinfos.com.
<<Ces derniers temps quand on part au marché de Matoto on peut trouver de fois un panier de tomate à 200.000fg ou 250.000fg.En plus, un sac de pomme de terre avant c’était de 150.000fg à 160.000fg maximum. Mais d’aujourd’hui on l’achète à 250.000 ou 265.000fg.
D’ailleurs il est même difficile de fois de trouver ces legumes au marché par faute. Car, les camions qui envoeint retardent à cause du mauvais état des routes. Donc en ce moment , depuis l’arrivée de cette maladie, nous avons du mal à joindre les deux bouts. Car, ça nous a fortement impacté au niveau de la clientèle. Et le revenu devient très petit>>, s’apitoie Bountouraby Bangoura, vendeuse au marché Banfo.
Rencontrée non loin de madame Bangoura,
une cliente dresse le même constat. La cherté des prix lui pose problème. Un revenu faible fait face à des besoins obligatoires et très chers.
<<Actuellement les marchés c’est pas facile. Les femmes souffrent beaucoup à l’heure là, quand on part au marché, les aliments sont chèrs. Et nos maris ne travaillent pas beaucoup, le peu aussi qu’on nous donne pour le marché ne suffit pas. Les condiments coûtent trop cher, on ne sait même pas comment faire. Depuis que l’affaire de Coronavirus là est arrivée, vraiment on ne comprend rien, c’était un peu difficile mais actuellement là encore c’est le pir. Il n’y a pas de Tomates ni de piments>>, déplore Aïcha Diané.
Ces mères lancent donc un appel au président de la République pour leur venir en aide, surtout sur le prix du transport. Car, le marché est trop dûr, surtout pour ceux qui vivent du jour au lendemain, persistent-elles au micro de maguineeinfos.com
La rédaction