La presse guinéenne s’est réunie massivement ce mardi 05 février dans la salle de conférence Mohamed Koula Diallo pour se rappeler de la mort de ce jeune reporter âgé d’une trentaine tué par balle le 05 février 2016 au siège de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée UFDG. Après tant d’audiences dans cette affaire au tribunal de première instance de Dixinn, plusieurs personnes ont été condamnées à la réclusion criminelle à perpétuité notamment le cas de Souleymane Thianguel qui a été retenu pour complicité.

Devant ces faits et surtout évaluant la gravité de l’infraction commises, nombreux sont ceux qui pensent à une parodie de justice où seuls certains absents au procès ont été pénalement sanctionnés à purger de peines maximales. « Dans le dossier Koula,  il y a eu un procès qui ressemble beaucoup à une parodie. Un procès dans lequel on vous dit le complice de L’assassinat du journaliste est condamné à une réclusion criminelle à perpétuité C’est-à-dire la peine maximale mais on ne nous dit pas il est complice de qui donc jusque-là on ne sait pas qui a tiré sur Koula Diallo.» s’interroge le directeur du site Guinee7 pour lequel travaillait l’assassiné.

Au-delà de la commémoration de cette date concernant l’assassinat du journaliste du site Guinee7, la disparition  du Cherif Diallo et la mort récente d’Abdoulaye Bah de Guineenews ont été largement débattus par le syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée présent pour les circonstances. Ensemble, ils essaient d’attirer l’attention de l’opinion sur ces faits critiques et en appellent les autorités à diligenter  les enquêtes pour que la justice soit faite. Ce qui amène le syndicat à la mise en place d’une équipe pour examiner le problème. « Comme la presse n’est pas gendarme, elle n’est pas jugé, tout ce qu’on peut faire, c’est d’interpeller les autorités. Chaque fois on aime lire le coran, chaque fois on aime rendre hommage à ces victimes mais pour nous le meilleur hommage qu’on peut les rendre, c’est de savoir au moins ce qui s’est réellement passé au siège de L’UFDG. Au-delà de cas, il y a d’autres cas comme celui de Cherif Diallo  du groupe Hadafo médias et d’Abdoulaye Bah. Des cas qui dorment dans les tiroirs de la justice.» Regrette Sidy Diallo secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse privée de Guinée.

Avant de sortir de ces échanges entre hommes de médias, un rappel a été aussi fait sur les événements de bastonnade dont ont été victimes certains journalistes à la l’escadron mobile numéro 3 de Matam en 2018. La plainte portée pour sanctionner les acteurs de ces faits ne trouve toujours pas de suite favorable. Une attitude qui expose le danger et des risques que courent les journalistes dans l’exercice de leur métier en République de Guinée

Pour maguineeinfos.com;

Mohamed  Bah