Le juge Alphonse Charles Wright a récemment émis, un mandat d’arrêt contre le commissaire divisionnaire Fabou Camara et Mohamed Lamine Simakan. L’exécution de cette décision rendue lors d’un procès la semaine dernière par le tribunal de Dixinn est aujourd’hui attendue comme un coup de couperet, surtout par les plaignants.

Ces prévenus des chefs de violences volontaires, atteinte à la vie privée, violation de domicile et destruction de biens doivent en tout cas selon le juge être entendus. Ce, suite à la requête de Sekou Koundouno et Ibrahima Diallo, tous responsables du FNDC. Dans un entretien qu’il nous a accordé ce jeudi matin, le chargé stratégies et planification du mouvement songe à une escorte des deux prévenus jusqu’au tribunal correctionnel.

« Nous attendons beaucoup de l’audience de ce jeudi 01 octobre 2020, notamment l’exécution des deux mandats d’arrêt du tribunal de première instance de Dixinn. Ce serait normal car conforme à la lettre et à l’esprit de la décision rendue contre Commissaire Aboubacar Fabou Camara, Directeur centrale de la police judiciaire (DCPJ) et le commandant de la BRI, Mohamed lamine Simankan. Ces deux prévenus doivent être conduits au tribunal correctionnel sous forte escorte de la garde pénitentiaire. Force doit rester à la loi », a souhaité Sekou Koundouno, avant d’avertir la parquet.
« Si par complicité ou par inertie le ministère public refuse d’exécuter ces mandats au motif qu’il aurait exercé un recours contre la décision du tribunal, nous savons compter sur l’efficacité du pool des avocats du FNDC et la responsabilité du tribunal », a-t-il rassuré.

Il faut préciser que depuis le lancement de ce mandat d’arrêt contre ces deux prévenus, aucune action concrète allant dans le sens de l’exécution ne se fait sentir de la part des autorités habilitées à mettre Fabou et Simankan aux arrêts.

Siradio Kaalan Diallo pour www.maguineeinfos.com