Le prochain sommet entre le président américain Donald Trump et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un aura lieu au Vietnam le 27 et le 28 février. C’est Donald Trump lui-même qui l’a annoncé lors de son discours sur l’état de l’Union. Cette confirmation survient alors que le négociateur américain pour la Corée du Nord, Stephen Biegun, vient justement d’atterrir à Pyongyang, la capitale nord-coréenne. De récentes déclarations de Biegun laissent à penser que les Etats-Unis sont prêts à se montrer plus flexibles dans les négociations en cours.

Parti ce matin de la base militaire américaine d’Osan en Corée du Sud, Stephen Biegum a atterri à Pyongyang pour des discussions visant à préparer le sommet Trump-Kim et à parvenir peut-être à un accord de dénucléarisation.

A Séoul, les analystes voient des motifs d’optimisme dans de récentes déclarations de l’émissaire américain, qui a confirmé que Kim Jong-un s’était engagé à démanteler toutes ses installations de production de combustible nucléaire.

Stephen Biegun a indiqué que les Etats-Unis semblaient de leur côté disposés à signer la fin formelle de guerre de Corée – une exigence nord-coréenne depuis des décennies.

Washington pourrait même accepter de lever certaines sanctions avant que le régime ne démantèle complètement, comme le souligne le think tank américain 38 North. Il s’agit là d’un changement notable de la position américaine, une flexibilité nouvelle qui rend un compromis envisageable.

A Séoul, le gouvernement a salué la confirmation de la tenue du sommet et il rappelle que le pays hôte, le Vietnam, a mené une guerre sanglante contre les Etats-Unis, avant de devenir un « pays ami ».

RFI