Le ministre de la justice parle de sûreté du président de l’union des forces démocratiques de Guinée pour justifier le confinement de ce dernier. Quant à la visite d’hommes en uniforme au quartier général du parti, le garde des sceaux parle d’une enquête légale de la police judiciaire.

Devant un groupe de journalistes ce jeudi, Mory Doumbouya condamne les violences post électorales perpétrées à travers le pays. Il annonce ainsi une enquête pour situer et condamner les auteurs.

« Il s’agit des mesures de sureté dans l’intérêt même de ce candidat et dans l’intérêt de la République. Puis qu’il y a des velléités de représailles des deux bords. Il est du devoir de l’État d’aménager des mesures pour ne pas tomber dans un scénario à la Rwandaise, parce que nous connaissons le plan machiavélique du camp d’en face. Il est des prérogatives des officiers judicaires s’ils ont le mandat du procureur de la république d’enquêter et de traquer tout fauteur de troubles », a-t-il dit, avant de montrer sa prudence sur la suite de l’attaque du QG de l’UFDG.

« C’est trop prématuré de parler de saisie. Nous sommes dans une situation d’enquête ».

En ce qui concerne les violences qui continuent à endeuiller plusieurs familles, le ministre de la justice déplore.

« Ce n’est le plaisir de personne de se réjouir de la mort d’un guinéen. Puisque ça met l’État dans une situation d’amertume. Mais il faut faire cesser les violences à tous les niveaux », a indiqué Mory Doumbouya.

Pendant que le ministre de la justice déplore et parle d’enquêter, celui de l’administration du territoire réquisitionne l’armée pour le maintien d’ordre, alors que les manifestations naissent partout.

Siradio Kaalan Diallo pour www.maguineeinfos.com