Dimanche, 10 février 2019 à 19 heures 36 minutes, Mory Kaba, analyste « Ex membre de la formation politique Guinée Débout » a fait une publication sur son compte Facebook dans laquelle, il évoque non seulement les raisons du divorce entre le parti Guinée Debout de Siaka Barry et le Mouvement Osons pour la Guinée dont il a été un pont de rapprochement mais aussi son apport dans la consolidation de ce parti politique dirigé par Siaka Barry
Lisez plutôt…
« Il y a 10 jours environ, une mésentente surgissait au sein de la nouvelle formation politique Guinée Debout, entre : le Mouvement Osons pour la Guinée et la dite formation politique, pour des raisons que chacun essayait de raconter au gré de ses pensées. De ce jour à nos jours, je ne voulais pas du tout m’y immiscer en prenant la parole. Comme assez de rumeurs qui frisent les calomnies et les médisances à mon sujet courent dans les inbox, j’ai jugé utile de parler pour mettre quelques points sur les i. Et pourquoi ? Parce que l’Almamy Samory Toure disait : « celui qui te donne une mauvaise réputation, est plus dangereux que celui qui te fait échouer dans une guerre » ! Alors pour ne pas que l’énigme et la bêtise persistent, je vais aussi parler.
C’est moi qui ai fait venir ces jeunes Dramane Dédé Diawara, Hamidou Sow, Kemo Stéphan Le Guineen, Chérif Haïdara, Moftal Djangö Ba etc… dans cet idéal politique et démocratique que nous voulions construire ensemble, tout en leur présentant un produit politique Siaka Barry vu la situation qui se présentait. Cette démarche avait suscitée beaucoup de débats ; Dramane Diawara dit Osons pour la Guinée et Hamidou Sow et pour la plupart d’entre eux me disaient leurs inquiétudes : « nous ne voulons pas évoluer avec quelqu’un qui n’est pas de notre vision : celle de AST ». Après que j’ai su les convaincre avec beaucoup d’arguments, comme quoi : les appréhensions de l’être humain ne sont pas forcément statiques, mais elles sont dynamiques. Je fais de la realpolitik, comme l’avait fait Saifoulaye Diallo et Ahmed Sékou Touré au sein du PDG. ils m’ont dit : « c’est avec toi que nous voulons fonder un parti dans une collaboration franche et nous pensons tous que tu peux jouer un bon rôle de leader, mais si tu penses que ton ami Siaka Barry peut jouer ce rôle, nous te suivons avec des risques », «nous tenons aussi à préciser quelque chose : nous voulons fonder un parti fort, sans être dans le culte de la personnalité et de l’homme providentiel où les principes démocratiques seront les maîtres mots ». Je leur ai donné ma parole, mais certains disaient observer à distance, d’autres disaient s’engager définitivement ; pour preuve, l’engagement inestimable de Dramane Diawara sur les réseaux, de Chérif Haidara et d’autres auprès de l’homme.
J’ai continué à draguer beaucoup de personnes en Guinée et à travers le monde comme Idrissa Camara qui avait déjà un regard attentif, Amd Diallo, Alpha Diallo et beaucoup d’autres personnes dont je ne dirai les noms ici. J’ai continué à conseiller Siaka Barry lui-même autant que je peux comme ami. C’est avec cette allure, que les choses vont continuer jusqu’au 06 octobre 2018 au siège que nous prévoyons pour le futur parti Guinée Debout à Yimbaya, lors de la première assemblée consultative des différents mouvements. Ainsi, la rencontre va se passer très bien comme prévu. Et dès après, chacun fera des publications sur l’événement selon son point de vue. Et moi-même avais fait une, dans laquelle je disais ceci : à l’approche des élections présidentielles, nous organiserons des primaires ( confrontations des idées des candidats ) entre toutes les personnes ( hommes et femmes ) qui estimeront être capables de porter nos idéaux afin d’être l’éventuel PRÉSIDENT OU PRÉSIDENTE DE LA RÉPUBLIQUE DE GUINÉE, en donnant la chance à chacun et à tous, conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme dans son article 21, alinéas 1, 2 et 3 qui stipulent :
1 – Toute personne a le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays, soit directement, soit par l’intermédiaire de représentants librement choisis.
1 – Toute personne a droit à accéder, dans les conditions d’égalités, aux fonctions publiques de son pays.
3 – La volonté du peuple est le seul fondement de l’autorité des pouvoirs publics ; cette volonté doit s’exprimer par des élections honnêtes qui doivent avoir lieu périodiquement, au suffrage universel égale ou suivent une procédure équivalente assurant la liberté du vote.
C’est donc après cette publication du 06 octobre, que les rumeurs vont circuler que ma << publication sous-entend que je veux comploter dans l’avenir pour prendre l’éventuelle place de Siaka Barry >> parce que je parle des primaires, qui est pourtant une communication séductrice pour que chacun y voit sa place et puisse nous rejoindre. Et donc, à travers les informations ci et là, j’ai écrit à Siaka en tant qu’ami en lui disant ceci : tu feras l’une des plus grosses erreurs politiques, si on parvenait à te faire croire que je veux ta place. Il me dira que rien n’y était. La méfiance s’installa et la distance se creusait. »
Saramadiya pour maguineeinfos.com