La journée internationale de la radio est célébrée  le 13 fevrier de chaque année. Une occasion d’attirer l’opinion sur les réalités concernant la radio mais surtout savoir comment favoriser la paix et le dialogue à travers ce médium. Malgré plusieurs luttes dans ce sens, le constat s’avère que le chemin à parcourir reste long et assez épineux.

Depuis l’avènement de la radio et la libéralisation des ondes en guinée il y a de cela une décennie et la nouvelle technologie, la population  ne se plaint pas sur ce qui se passe dans les différentes localités du pays. Informer, sensibiliser, éduquer et divertir, sont entre autres la mission de la radio.

De 2005 à nos jours, la radio a connu plusieurs changements spectaculaires notamment dans la promotion de la démocratie mais aussi  de la liberté d’expression. « La radio a beaucoup changé dans la vie du guinéen, notre pays exactement doit avoir le même combat parce que nous enregistrons des crises en répétition, et donc nous savons que les institutions  font assez d’efforts en formant des journalistes sur comment communiquer pour préserver la paix et la quiétude sociale, les politiques qui se cachent  dernière nous  pour pouvoir faire passer des informations qui ne sont pas du tout responsables. Il faudrait que le journaliste face attention. » Souligne Djaraye Guirassy une journaliste radio

Au-delà des impacts positifs, la radio  représente une menace pour la population au cas où elle déroute  de sa mission d’éthique et déontologie. La célébration de la journée consacrée à la radio coïncide à un moment où  la radio, se trouve truffé de gigantesques difficultés qui proviennent parfois de par sphère politique et à  cela s’ajoute le manque d’accès à l’information.

« L’information en guinée, c’est pas aussi comme en Europe parce qu’ici, l’information parfois ça peut retarder. Ça t’empêche de traiter ton élément comme tu  veux et à temps. Et s’il y’a ce manque de cohésion entre  les autorités  publiques  et les journalistes surtout radio, les auditeurs auront du mal à comprendre l’information réelle.» Explique Alkhaly Daouda Daffé  journaliste reporter.

Placée  sous le thème dialogue, tolérance et paix, ce 13 février devrait occasionner la naissance des débats anodins dans le but de privilégier la paix à travers une tolérance mutuelle. « Je pense que pour le cas spécifique de la Guinée, il y a déjà des efforts de dialogue qui se produisent. Lorsque vous écoutez les émissions interactives, vous vous rendez compte qu’il y a un débat qui se fait entre ceux qui se font appeler communiquant des partis politiques, ils se sont même substitués aux partis pour faire ce débat là et parfois, il y a beaucoup d’informations qui circulent dans ces émissions. Donc le dialogue est déjà instauré.  Il est vrai que, il y en a qui passent à côté et qui diffusent de fausses informations, qui s’attaquent à la vie privée gratuitement d’ailleurs à des personnes innocentes, ce qui n’est pas souhaitable. Donc le dialogue est déjà fait. Maintenant, demander à la radio de travailler sur la tolérance, vous savez, le journaliste généralement dit ce qui ne va pas mais l’UNESCO estime qu’il doit aussi dire ce qui va à ce que la paix soit de mise.» Rappelle Yacine Diallo président directeur général de la radio horizon FM.

Malgré les efforts des patrons des radios, les médias guinéens manquent et souffrent d’un soutien normal. Ce qui doit interpeller les autorités du pays à donner une image reluisante comparativement à celle des médias de la sous-région mais aussi du reste du monde.

Pour maguineeinfos.com;

Kadi  Soumah