Le président du conseil national des organisations de la société civile est sorti des bois ce jeudi, 03 décembre 2020, pour commenter l’actualité sociopolitique de la Guinée. Sur la situation actuelle à wanindara, quartier situé en haute banlieue de Conakry, Dr Dansa kourouma regrette la mort par balle d’un agent de la police.
Des inconnus ont ouvert le feu sur des agents de la compagnie mobile d’intervention et de sécurité N° 3 d’Enco 5 dans la nuit du dimanche, 29 novembre dernier à wanindara, en haute banlieue de Conakry. 1 policier est décédé sur place et trois autres ont été grièvement blessés apprend-on des autorités du ministère guinéen de l’intérieur. Si certains trouvent cela comme un simple fait d’assassinat, le patron du CNOSC lui, parle d’un attentat qui envie dangereusement au pouvoir judiciaire.

« Nous condamnons avec vigueur cet acte attentât contre des éléments des forces de sécurité ayant coûté la vie à un agent et blessé 3 autres agents et des civils.
Nous demandons à tous de laisser la justice faire son travail dans la diligence, le professionnalisme et la transparence pour que les commanditaires, les complices et coupables soient retrouvés et condamnés à la hauteur de leur forfaiture;
Nul ne doit se substituer à la justice, c’est à elle de faire son travail dans une indépendance totale. Qu’en lieu et place du commandement de la police la responsabilité revient au procureur de faire appliquer la procédure en la matière », a rappelé Dansa kourouma qui dans une autre acception, trouve le dialogue entre les acteurs politiques et ceux de la société civile, l’unique remède à ses violences qui surgissent au lendemain du scrutin présidentiel du 18 octobre 2020.

« La question de la violence à Conakry est complexe et sérieuse, mais sa résolution est multi acteur et surtout repose sur le dialogue citoyen structuré pour renaître la confiance entre les citoyens, les autorités locales, les forces de sécurité ;
Convenir après un dialogue structuré et sincère d’un agenda de développement centré sur les enjeux et besoins locaux.
Dans ce cas, la société civile doit être mise à contribution pour mener un travail préalable de mise en confiance des citoyens », a-t-il souligné.

Bah Mohamed pour maguineeinfos.com