Le 04 août 2012, le village de Zogota fut l’objet de massacre. Les communautés qui y vivaient étaient les principales victimes. Après 8ans, les souvenirs restent d’actualité chez les natifs de ce village situé au Sud de la Guinée.

Mais, après une longue procédure auprès de la cour de justice de la CEDEAO, l’État guinéen s’est vu condamné à indemniser toutes les victimes. Une nouvelle qui a certes soulagé les populations concernées, mais qui n’efface pourtant pas les séquelles des faits dans les esprits.

«Je suis natif de ce village que je représente aujourd’hui. Je déplore vraiment l’acte qui s’est passé et  jusque-là . Tous les humains qui sont censés comprendre la vie sont touchés dans leurs chaires . Je remercie tous les avocats qui ont contribué de près ou de loin à  décrocher cette victoire. 
Nous n’avons rien d’autre à demander à l’État guinéen, que de respecter la décision issue de cette justice de la CEDEAO et poursuivre, punir tous les commanditaires de ces massacres à Zogota, parce que toutes ces personnes sont gangrenées dans la tête . On tente d’oublier mais c’est pas facile. Entre l’oublie et le pardon, il y a une différence », a lancé Kpakilé Gnédawolo Kolié, président de la communauté de Zogota.

Il faut noter que la condamnation de l’État guinéen dans cette affaire, aucune action n’est pour l’instant annoncée, allant dans le sens d’indemniser les victimes comme l’exige la cour de justice de la CEDEAO.

Fatoumata Diaraye Bah pour www.maguineeinfos.com