Dans une déclaration qu’il a rendu public ce lundi 25 février 2019, le président de l’Union du Mouvement Populaire ( UMP) a fait savoir que depuis quelques jours, la population de Kaporo Rails est en train de vivre un cauchemar dont le précédent reste gravé dans les mémoires des crimes d’Etat inscrits dans la sombre histoire de notre pays.
Ce déguerpissement de la même localité qui a commencé depuis au temps du régime militaire en 1998 selon cet homme politique, devrait être un lointain souvenir et non plus connaître de violence en ce 21ème siècle et sous le magistrat d’un président civile et homme de droit.
«Nous sommes en présence d’une situation de détresse humanitaire dont les conséquences seront multiples et diverses. Il est pourtant du devoir de l’Etat d’assurer la protection des personnes et de leurs biens. C’est pourquoi nous en appelons au sens de responsabilité du président de la République afin de surseoir à l’exécution de ce déguerpissement et à la quête d’une solution qui intègre les dimensions sociales, humaines et les réalités socio-économiques des populations concernées», déclare le président de l’UMP.
Ce que ces responsables de l’opposition républicaine déplorent aussi, c’est le fait que des milliers de personnes soient expulsées de leurs domiciles et lieux de travail à deux mois de la période d’hivernale. « Cela a pour conséquence de plonger ces populations dans un drame humain sans précédent, au point de porter atteinte à leurs droits au logement, à un environnement sain et durable, à l’intégrité physique et morale et à une vie familiale», fustige M. Diallo.
Parmi les populations déguerpies poursuit-il, il y a entre autres : les enfants, les femmes en état de famille, des malades, des handicapés, mais aussi des personnes d’extrême vieillesse dont leur déplacement nécessite des moyens particuliers. « Ces préoccupations qui sont loin d’être partagées par les pouvoirs publics, constituent des violations graves de notre constitution et des instruments juridiques régionaux et internationaux, signé et ratifié par la République de Guinée».
A en croire cet homme politique, ces normes juridiques ainsi énumérées sont au-dessus du décret de classification de ladite zone comme réserve foncière de l’Etat et au nom duquel, ce déguisement s’exécute.
Pour maguineeinfos.com,
Sâa Robert Koundouno