Le Tribunal correctionnel de Dixinn a condamné ce mercredi, 13 janvier deux leaders du FNDC à un an d’emprisonnement ferme et au paiement d’une amende de 20 millions de francs guinéens. Ce qui paraît comme un bois dans l’œil des avocats de la défense qui relèvent de facto appel contre cette décision.
Alors que le procureur avait le 30 décembre dernier requis cinq ans de prison et 300 millions d’amende contre Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté, la présidente du Tribunal elle, descend de quelques escaliers et les condamne à un an d’emprisonnement ferme et une amende de 20 millions de francs guinéens. Une délibération face à laquelle les conseils des prévenus des chefs de production, diffusion mise à disposition d’autrui des données de nature à troubler l’ordre public, s’insurgent et disent haut et fort que le Droit n’a pas été dit dans cette affaire.« Dans cette affaire, il n’ya pas d’infraction et nos clients sont emprisonnés seulement à cause de leurs opinions et de leur opposition au troisième mandat. Malheureusement aujourd’hui ils viennent d’être condamnés à un an d’emprisonnement ferme et à 20 millions d’amende. Donc nous estimons que le Droit n’a pas été dit « , a indiqué Me Salifou Beavogui un des conseils des prévenus qui, au nom du collectif relevé appel, pour espérer faire tordre la décision de cette juridiction de premier degré.
« Nous avons systématiquement relevé appel contre cette décision et ça a été acté dans la salle. Et nous souhaitons que dans les meilleurs délais, que d’autres juges plus aguerris prennent la décision de libérer ces innocents « , a-t-il fait savoir au micro de maguineeinfos.com.
En attendant la programmation de l’affaire à la Cour d’Appel de Conakry dans les prochains jours, Souleymane Condé et Youssouf Dioubaté vont retourner en prison à la maison centrale.
Bah Mohamed pour maguineeinfos.com