Poursuivi pour des faits de téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste au xénophobie, menace, violence et injures par le biais d’un système informatique, Mamadi Condé a fait face lundi, à la réquisition du procureur de la République près le tribunal de première instance de Dixinn. Même si le mis en cause avait demandé publiquement pardon pour ses injures envers le chef de l’État, ses remords ne semblent pas l’épargner du glaive du parquet qui a su se montrer répressif contre le comportement du prévenu.« Nous ne sommes ni de près ou de loin liés aux remords de l’audience passée. Les semblants de regrets et de pardon adressés au Président de la République et le procureur ne nous lient pas. Le remord ne concerne pas un juge, un procureur de la République. C’est le repentir qui peut retenir l’attention du juge pour une réduction de peine. Mamadi Condé a commis ses infractions », a expliqué Sidy Souleymane N’diaye qui requiert 10 ans de prison et trois cents millions d’amende contre Mamadi Condé. Passant outre des remords du prévenu, le procureur affirme que son comportement n’est pas rémissible.
« Qu’il vienne demander pardon? Nous allons descendre sur Madic, le glaive de la répression. Son comportement n’est pas pardonnable », a déclaré le représentant du ministère public.
Bah Mohamed pour maguineeinfos.com