Les facettes de violences basées sur le genre continuent paisiblement à prendre de l’ampleur partout en République de Guinée. Ces violences en vague et en boucle, ouvrent la brèche en premiere ligne sur le viol qui n’est autre qu’une pénétration vaginale par surprise et sans le consentement de la victime.

En Guinée, elles sont nombreuses à passer cette mauvaise épreuve qui ouvre la fenêtre sur le viol. Mais nombreuses sont aussi ces filles et femmes qui gardent le silence et maintiennent ces sujets tabous. Celà, soit par manque de connaissance ou par peur de se faire pointer du doigt dans la société. C’est le cas de cette jeune dame qui est désormais contrainte de finir sa vie dans un fauteuil roulant. Massogbè Condé prend son enfer en patience. << Je lui ai dit qu’on pouvait être en concubinage sans le sexe et il a accepté mais finalement il m’a forcé de coucher avec lui et comme il est plus fort que moi, il m’a pénétré violemment sans mon consentement. >> décris t-elle ce vendredi 08 Mars au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com

Dans la famille de Massogbè Condé, elle n’est pas la seule victime a être soumise à cette douloureuse épreuve car l’une de ses cousines a aussi connu l’enfer du viol nous apprend-elle. << Ma cousine est mariée par un homme qui l’a violenté à chaque fois l’occasion l’était ouverte. Tout récemment aussi, il est parti jusqu’où la petite travaille pour faire des dégâts là-bas car il voulait frapper encore la fille mais la propriétaire du lieu lui a trimballé à la gendarmerie proche. Mais malgré tout cela, il ne cesse d’envoyer des SMS menaçant la petite.>> Explique t-elle.

Avec les larmes aux yeux, Massogbè Condé trouve douloureux de revenir sur son passé émaillé pour elle de regrets vu cette atteinte à sa dignité.

Et pourtant, le viol est une infraction punie sévèrement par le code pénal guinéen. Mais malgré tout, plusieurs cas de harcèlement sexuel sombrent dans le silence total. Et surtout vu que certaines victimes dans les différentes localités en Guinée épousent ce silence, la récidive continue à gagner l’esprit des bourreaux qui n’entendent jamais tourner dos à cette douloureuse pratique qui mérite d’être sanctionnée pénalement pour que les auteurs répondent désormais de leurs actes et qu’ils soient punis à la hauteur de leurs forfaitures.

Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed