le siège de la feguifoot

La  fédération guinéenne de football suscite les appétits de tous ceux qui espèrent à travers le prochain congrès électif avoir la possibilité  de mener des combats par procuration  et aussi d’accéder aux grands marchés de construction de stades  et de  complexes hôteliers pour leurs compte et ceux  de leurs collatéraux  tapis dans  l’ombre.  Le prochain congrès électif de la FEGUIFOOT sera l’occasion de renforcer le dynamisme imprimé par Antonio Souaré à  la tête du sport qui réunit le plus les Guinéens ou de mettre à l’eau les bases qu’il pose depuis longtemps avec patience, conviction  et patriotisme.  Dire qu’Antonio Souaré adore le football est  un euphémisme. Il le vit et s’emploie à sa réussite dans  notre pays.

Depuis 2011, année à laquelle il a pris les rênes de Horoya AC,  le club dont  le nom signifie Liberté a pris une dimension internationale.  Il y a mis de la rigueur pour améliorer sa santé financière.  D’après une publication de Jeune Afrique, le budget du club était de 5 millions de dollars en 2016.  La vision stratégique d’Antonio Souaré a permis au club d’attirer et de maintenir les meilleurs joueurs  du terroir et quelques  excellents des championnats étrangers. Cela lui a permis aussi de recruter pour le compte du club, les  meilleurs entraineurs et préparateurs physiques  aussi bien en Guinée qu’à l’étranger. Tout cela a payé. En 2017, le club s’est qualifié pour les phases de poules  de la coupe des confédérations,  et en 2018, pour la première fois pour les phases de groupes de la Ligue des champions de la CAF  devenant le premier club du pays, après les exploits édités à la première République par nos clubs,  à atteindre ce haut  niveau. Depuis, le Horoya AC s’y maintient. Il a le record des trophées remportés  dans le championnat guinéen : 17 dont 8 obtenus depuis 2011; 9 coupes de Guinée dont 5 obtenues depuis  2011; 5 super coupes toutes  engrangées à partir de 2012.

 Antonio Souaré est  celui qui a  permis aux joueurs  du terroir d’avoir de hauts salaires et de vivre décemment   de leur passion. La valorisation salariale qu’il a introduite  au Horoya AC a obligé les autres responsables de clubs à consentir des efforts similaires.  Hélas, beaucoup d’entre eux ne paient pas à temps ou le font chichement.

 Antonio  Souaré, celui qui a donné de la visibilité au championnat guinéen

Avant son élection à la tête de la fédération guinéenne de football,  les matchs du championnat  guinéen n’apparaissaient pas à la télévision et les joueurs du terroir étaient négligés au détriment de ceux jouant dans les championnats étrangers.  Grâce à CIS Médias, une autre  œuvre  d’Antonio Souaré dénotant de sa passion pour le football et la culture,  tous les matchs de la ligue 1 du championnat national sont couverts et diffusés en direct  à la  télévision avec des images d’une excellente qualité. Cette visibilité du championnat permet aux clubs étrangers de s’intéresser à nos joueurs du terroir, et aussi aux Guinéens de vivre de leur  passion favorite : le football.

Depuis l’avènement d’Antonio Souaré à la tête de notre fédération, le championnat  national est régulier. Nos joueurs sélectionnés pour disputer  les compétitions internationales reçoivent  leurs primes  à temps, et bien souvent de ses poches.  Il vient de payer les primes de 5 joueurs ayant tardivement  rejoint  la sélection nationale : 17 500 dollars chacun.

Pour favoriser  le financement du notre championnat, la fédération qu’il dirige, a de concert avec les autres entités en charge du développement  de notre football utilisé une  belle  formule  » le naming » . Ainsi, notre ligue1 est baptisée  » Ligue  Salam  » ,  comme c’était le cas en 2015 de la ligue 1 du Maroc labélisée  »  Botola  Pro ».

Si nos joueurs  locaux ont brillé à la CHAN passée,  au Cameroun,  et sont revenus avec le bronze, c’est que notre championnat se porte de mieux en mieux et que son niveau  grandit. Il y a quelques années, il était incapable de telles prouesses .Cette compétition disputée au Cameroun  révèle le niveau du championnat local de chaque participant.  Nos joueurs locaux intègrent de plus en plus la sélection nationale.  Cela est la preuve qu’ils ont un très bon niveau et que de grands efforts sont consentis pour rendre professionnel le football de base.

Antonio Souaré, celui qui a entrepris le développement  des infrastructures de notre football de base

Le stade Général Lansana Conté de Nongo, don de la Chine à la Guinée,  a été livré au pays  en 2008. Depuis, il était abandonné.  Il  a fallu Antonio Souaré,  à travers un partenariat public-privé avec le gouvernement  guinéen, pour le rendre opérationnel. Ayant une capacité  de 25 000 places, ce stade  a accueilli son premier match du syli  national le 24 mars passé.

Convaincu que le football ne saurait prospérer sans sa professionnalisation, et que le football de la rue doit céder la place à celui des centres de formation , il a entrepris , encore sur fonds propres , la construction  à Yorokoguia ( 40 km au Nord de Conakry ,  à Dubréka ) , la construction d’une académie de football pouvant  accueillir 80 apprentis  sur quatre terrains  tous répondant aux normes FIFA, ainsi qu’un complexe de loisirs  haut de gamme destiné à l’accueil des équipes en stage .

Le prochain congrès électif de la FEGUIFOOT  soulève tellement d’enjeux que les membres statutaires doivent résister à toutes les manœuvres tendant à compromettre les acquis engrangés par la gouvernance d’Antonio. Ce n’est pas tout ;  notre pays doit abriter la CAN en 2025,  certains acteurs voient en cela la possibilité de faire des affaires et de garantir à leurs entreprises des contrats de construction. Leur vision est purement mercantile. Ils ne se soucieront pas du développement  du championnat national, du football à la base et de l’épanouissement de ses acteurs : sportifs, dirigeants, encadreurs. Ils n’œuvreront pas à intéresser les mécènes au  financement  de notre football.  Ce serait dommage s’ils réussissaient leurs ambitions.  Voilà pourquoi Antonio Souaré mérite d’être réélu à la présidence de la FEGUIFOOT.

Par Facinet Camara

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