Il m’arrive souvent de me mettre sur une table entourée de livres, de mon téléphone et parfois avec un ordinateur tous ouverts en train de mesurer l’impact participatif des jeunes d’ailleurs sur la vie de leur nation. Des impacts pas les moindres puisqu’économique, social, etc… Cette jeunesse se soucie peu d’une quelconque image et se donne vie aux effets positifs que n’importe quel autre évènement de marque du genre TOUPOU SESSE ou de DOUNDOUMBA.

Je suis de ceux qui croient que l’image, la bonne image surtout s’obtient en sourdine pas en fanfare, elle s’obtient aussi dans la douleur mais pas dans la facilité, elle s’obtient dans le pragmatisme et non dans les effets d’annonces. Mais pour beaucoup, le bruit serait un facteur déterminant de résultats aidé par des puissantes illustrations cinématographiques sans diffusion aucune.

L’histoire de la Guinée est connue sous des angles d’intégrité, d’humanisme, de patriotisme que personne ne peut ignorer. Quand surtout je fais une rétrospective sur les grands Hommes qui ont marqué de leur empreinte le vrai visage du pays. L’hymne national, le drapeau, la devise sont si significatifs que pour une tête fraiche, on devrait savoir que la Guinée a été construite sans distinction personnelle.
Nous sommes sur le chemin de faillir à nos devoirs chers amis, pendant que ce pays et ses héros (les vrais) nous ont légués une nation d’amour.

Nous vivons un monde d’annonces, de visibilité et de propagande dans lequel les puissantes usines de communication ont pris le dessus sur l’essentiel. Je dis que c’est une erreur monumentale d’oublier que la communication est mesurable et cela par des simples gestes sur le terrain. Il faut mettre en avant les principes fondamentaux d’une jeunesse responsable et travailleuse.
Utilisons les nouveaux médias pour mieux se vendre, mieux enseigner et mieux apprendre. Mais si tout le monde devient modèle, notre pays finira par démoder.

J’adore la Guinée !

Par Amadou Tidiane BAH