Ce samedi,23 mars a connu une autre forme de critiques, d’indignation et de qualifications moroses à l’endroit du gouvernement d’Alpha Condé. Les responsables de l’union des forces démocratiques de Guinée voient lors de cette assemblée générale d’un mauvais oeil cette décision de la justice avant de remettre en cause sa crédibilité aux yeux des citoyens guinéens.
Du jugement au regret, l’UFDG toujours de mal en pis face à la peine infligée à son jeune militant grenade le 18 mars dernier par le tribunal criminel de Dixinn dans l’affaire qui le citait pour tentative de meurtre et de détention illégale d’arme de guerre. Malgré les insistences de ses avocats sur l’absence d’un scellé pouvant illustrer sa culpabilité, le jeune Boubacar Diallo alias grenade a été condamné à 10 ans de détention criminelle le tout sanctionné par une période de sûreté de cinq ans. Une attitude de la justice guinéenne qui sème des troubles dans le rang de l’opposition et particulièrement la formation politique du chef de file de l’opposition guinéenne qui voit plutôt une atteinte à l’image du parti du désormais détenu.
Pendant des minutes, Fodé Oussou Fofana et ses pairs ont profité de l’absence de Cellou Dalein Diallo pour couvrir cette décision de la justice d’une salve de critiques avant de penser à une justice au service d’une catégorie de personnes. « Après son arrestation arbitraire, Boubacar Diallo vient d’être condamné à 10 ans de détention criminelle avec une période de sûreté de cinq ans. La direction nationale de L’UFDG exprime toute sa solidarité à son voyant militant. En même temps condamne solennellement l’acharnement injustifié sur ce jeune homme innocent par une justice aux ordres. Depuis le début de l’affaire, on assiste à un enchaînement de manipulations conduisant à ce qu’il faut bien appeler dénaturation de la justice. » Précise une déclaration de la direction du parti.
Au micro de votre site d’information le www.maguineeinfos.com, les responsables de L’UFDG sont montés au créneau pour rappeler l’enfer ouvert aux populations de kaporo-rails et de kipé 2 par le gouvernement disent – il, avant de s’attaquer à la démarche de la commission électorale nationale indépendante qui consiste à rencontrer les blocs politiques pour qu’ensemble,des solutions puissent surgir pour corriger des bavures électorales qui ont conduit depuis 2010 à des crises post électorales en Guinée. Vu ces réalités qui relancent le débats sur les fraudes orchestrées, les cadres de la deuxième force politique du pays restent méfiants et prennent la collaboration de la CENI avec les pincettes. Ils soutiennent à travers un autre ton,qu’il n’y aura jamais d’élection tant qu’on ne procède à l’audit du fichier électoral. « Nous avons été très claires, y a pas d’élection quand il n’y a pas de fichier propre. C’est le premier élément pour aller à une élection parce qu’il ne faut pas aller à une élection pour aller à une élection. Il faut que le fichier soit audité pour parler d’élection en Guinée. » exige Fodé Oussou Fofana vice président de L’UFDG.
Concernant la question du troisième mandat pour Alpha Condé, ces adversaires politiques ne comptent pas observer le silence car ils promettent de barrer la route à tout projet prêtant à débat sur non seulement le troisième mandat mais aussi contrecarrer par tous les moyens légaux,une éventuelle révision constitutionnelle en Guinée.
Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed