Hadja Saran Daraba Kaba, victime de son franc-parler et de son désir profond
de transmettre à la jeune génération toute la lumière sur les acquis de la 1ère République !!!
Première et unique femme candidate aux élections présidentielles de la Guinée en 2010
Ancienne Ministre des Affaires sociales, de la Promotion féminine et de lEnfance de la Guinée
« Femmes, si vous osiez ! Le monde s’en porterait mieux »
Aude de Thuin (Fondatrice du Womens Forum)
Madame Hadja Saran Daraba Kaba est un véritable symbole de lémancipation des femmes en Afrique !
Née à Coyah en Basse Guinée, Hadja Saran Daraba a vécu une grande partie de son enfance en Guinée avant de poursuivre ses études universitaires en Allemagne.
En 2010, elle a été lunique femme en lice sur 24 candidats lors des élections présentielles de la Guinée.
Hadja Saran Daraba Kaba est bien plus que limage de la femme politique qui lui colle à la peau aujourdhui.
Pharmacienne de formation, Madame Kaba a occupé plusieurs postes à responsabilités en Guinée et dans la sous-région ouest africaine entre autre : Ministre des Affaires sociales, de la Promotion féminine et de lEnfance de la Guinée en 1996, Secrétaire générale de lUnion du fleuve Mano River en Sierra Leone de 2011 à 2017…
Une épouse parfaite. En 55 ans de mariage, elle a su concilier avec harmonie et abnégation ces différents postes à responsabilités et ses devoirs conjugaux.
Mère de 6 enfants quelle a brillamment élevé avec les valeurs Mandingue et universelles.
En plus dêtre une mère aimante, une femme dévouée très engagée pour sa nation et pour son continent. Hadja Saran Daraba Kaba est une femme inspirante car ses qualités forcent le respect et ladmiration !
Cette fille de militaire tire sa force et son caractère de la culture du mérite héritée de son père. A cela sajoute, le soutien inconditionnel de son époux qui la toujours épaulé afin datteindre ses ambitions. « Derrière chaque grande dame se cache un grand homme ».
Hadja Saran Daraba Kaba connaît la Guinée comme la pomme de sa main pour avoir séjourné dans toutes les 4 régions naturelles du pays. Doù sa richesse multiculturel.
Madame Kaba est aujourdhui victime de son franc-parler. Une qualité précieuse et rare de nous jours surtout dans une société dominée par lhypocrisie ! Cette guerrière a eu laudace de témoigner en faveur des acquis de la Première République dans une interview quelle a accordée aux jeunes de Conakry en Guinée. Elle y explique toute la vérité sur léconomie planifiée de la Guinée de 1958 en 1984.
Evidemment, « où sont passés les 114 entreprises publiques industrielles, agricoles et délevages que possédaient lEtat Guinéen » ?
Usine de fabrication de tôles vendues en Afrique de louest
Imprimerie Patrice Lumumba qui fabriquait les cahiers vendus en Afrique de louest
Unité de fabrication de textiles (42 millions décus à lépoque)
1 Train qui assurait le transport des passagers et des marchandises entre Conakry et Kankan environ 662 km
2 Bateaux
9 avions dont 5 Boeings
Usines de scierie à NZérékoré (pour la transformation du bois) Usine de thé de Macenta (Production de thé vert et thé noir avec la coopération chinoise réf : petit futé)
Usine de tabacs et dallumettes ENTA (Entreprise Nationale de Tabacs et Allumettes à Conakry. Création dune forêt darbres pour permettre la fabrication des allumettes).
Centre Pilote qui a permis la fabrication dune machine à produire les huiles de palme
Usine dhuile darachide de Dabola et huilerie de Kassa
Unité de production de sucre à Koba – Hadja Saran Daraba a vendu au Nigéria en 1982 environ 500 000 litres dalcools produits en Guinée
Venins de serpent transformés en cristaux à Kindia a été vendu à lInstitut Pasteur de Paris
Production de Chlorhydrate de quinine à Sérédou 80 tonnes vendus à Sanofi (France)
Etc. (Voir la vidéo en page jointe)
M. Mohamed Lamine BAH du journal Le Lynx de la Guinée sinsurge contre ces vérités qui le dérangent peut-être parce quelles viennent dune femme ou tout simplement quil refuse de reconnaître la vérité. Quil apporte les preuves de ses contre-vérités sans grossièreté !
Les vraies questions sont aujourdhui de savoir :
Où sont passés les rapports détudes qui ont permis à la Guinée de privatiser 114 entreprises publiques ?
Entre 1984 et 1985 la Banque Mondiale a validé la viabilité de 10 usines de la Guinée, où sont-elles passées ?
Si lEtat Guinéen ne rentabilisait pas ses entreprises publiques, comment arrivait-il à financer les charges publiques suivantes :
frais des enseignements primaires, secondaires, techniques et universitaires
frais des compétitions culturelles comme HAFIA FOOTBALL CLUB 3 fois champions de la Ligue des clubs de lAfrique
orchestre Bembeya Jazz National, orchestres nationaux et régionaux
charges immobilières de locations et dachats des ambassades de Guinée à létranger
Tout en assurant le paiement des salaires de tous les fonctionnaires à lépoque du plein emploi dans une économie planifiée ?
Comment la Guinée est passée dune économie planifiée à une économie de marché sans en avoir les outils nécessaires et surtout sans faire des bilans sérieux sur les entreprises publiques à privatiser ?
Guinéennes et Guinéens, ayons laudace de défendre les acquis de la Première République de 1958 à 1984 et apprenons à respecter nos symboles et surtout les femmes africaines Leaders qui représentent lespoir du développement de lAfrique. La jeunesse guinéenne a besoin de savoir toute la vérité sur les réalisations et les acquis de notre ancienne économie planifiée.
Pour donner à notre pays lenvie davancer et dassumer sa singularité au sein de lAfrique, les témoins qui ont vécu et qui ont travaillé dans ces entreprises publiques sont invitées à raconter et à partager leurs parcours pour éclairer lavenir de la jeunesse guinéenne.
Lexception guinéenne en Afrique est à murir et à respecter !!!
Andrée Kébé
Engagée pour une Guinée meilleure