Le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée SLECG, s’est prononcé hier sur le point 2 de l’accord signé  janvier dernier entre Syndicat et gouvernement. C’était à l’occasion du 2ème congrès national de la FESATEL où il avait pris part. Selon Aboubacar Soumah, le recensement concernant Conakry est bouclé depuis hier, mais le blocage se trouve au niveau de l’enseignement supérieur.

Ces opérations qui consistent à mettre de côté tous les cas d’enseignants fictifs, se font d’abord dans la zone spéciale de Conakry, avant les étapes de l’intérieur du pays. Dirigé par Dr Mamadou Bano Barry, ce recensement à en croire le premier responsable du SLECG, se passe normalement du côté pré-universitaire, à la différence du supérieur.

 « Nous allons spécialement rencontrer les ministres par rapport à ce protocole d’accord. Leur attention sera attirer sur le fait que nous n’allons jamais bouger pour l’intérieur, tant que les universités ne seront recensées», a lancé Aboubacar Soumah avant d’ajouter: « Si toute fois le protocole n’est pas respecté par le ministre  Abdoulaye Yéro Baldé, dans les jours à venir nous allons engager une procédure spéciale contre lui, puisque comme vous le savez la liberté syndicale est Bafouée au niveau de l’enseignement supérieur.»

Poursuivant, Aboubacar Soumah accuse le ministre Yéro Baldé d’avoir appelé à d’autres fonctions, tous les secrétaires généraux du SLECG qui étaient mis en place au niveau des universités. Pourtant dit-il, dans le protocole d’accord, ils avaient exigés à ce que tous ces responsables soient rétablis à leurs postes initiaux, et que les dix homologués de Kindia qui devaient être engagés à la fonction publique  soient engagés. Et en plus, que leurs  structures syndicales qui sont au niveau des universités soient fonctionnelles.

« Le syndicat mis au niveau de l’enseignement supérieur n’est pas l’émanation des enseignants du secteur. Tous les enseignants de l’enseignement supérieur sont membres du SLECG. Le syndicat qui se réclame de l’enseignement supérieur n’est qu’un instrument du ministre. Il parle en son nom et fait  passer les messages du ministre. C’est pour ça nous sommes sereins parce que nous savons que les enseignants dans leur majorité sont du SLECG», précise Aboubacar Soumah.

Pour maguineeinfos.com 

Sâa Robert Koundouno