Longtemps retenu à la maison centrale de Conakry pour « outrage au chef de l’Etat », le journaliste sportif Amadou Djoulde Diallo a été libéré le 19 mai dernier par le tribunal de première instance de Dixinn.

L’historien  qui a passé plus de deux mois à la maison centrale de Conakry est revenu ce mardi sur ses moments difficiles chez nos passés en prison.

« Si à 66 ans, je n’ai eu que la prison comme malheur, je me dis que c’est bien parce-que la prison est une retraite spirituelle que Dieu vous livre à vous-même au plus profond de vous pour que vous fassiez la part des choses entre ce qui est vrai et ce qui est faux et que vous renforciez votre foi et croyance en lui. Donc moi je suis content d’y être aller parce-que ça vous ramène les pieds sur terre. Ça renforce votre foi et encore ça vous dit le malheur est ce qu’il l’est et le bonheur est ce qu’il est . Je n’ai pas eu peur de la prison parce que mon papa était un garde républicain », confie t-il chez nos confrères de la radio Espace Fm.

Pour rappel, il a été condamné par le juge Aboubacar Mafreing Camara au paiement d’une amende de 5 millions de francs guinéens. Avant d’ordonner sa mise en liberté immédiate, il y a un peu plus d’un mois.