C’est l’état de santé fragile de la victime en classe de 5ème année qui aurait éveillé les soupçons de ses parents. D’interrogations en interrogations appuyées par une consultation médicale, la fille finit par dénoncer son présumé bourreau. Il se nomme Aboubacar CAMARA alias Morlim, enseignant dans une école primaire franco-arabe du village de Moriady à 12 kilomètres de Kindia ville.
D’une quarantaine d’années, Morlim sera interpellé et entendu par l’Office de Protection du Genre, de l’Enfance et des Moeurses (OPROGEM) du commissariat central de police de Kindia. Après quelques heures d’interrogatoire, Il aurait nié les faits qui lui sont reprochés.
Sur les circonstances véritables de cet énième cas présumé de viol dans la préfecture, la grande sœur de la victime qui a préféré garder l’anonymat indique « Il a poursuivi la fille jusqu’au marigot et puis il l’a conduit dans la brousse où il l’a violé. Après sa salle besogne, il a remis 50 mille francs guinéens à ma sœur en lui disant de ne pas dire mot à quelqu’un », a-t-elle précisé au micro de nos confrères d’espace Kania. Selon toujours l’interlocutrice, la consultation médicale effectuée le mardi 29 juin par la fille, atteste bien que la victime âgée seulement de 12 ans n’est plus vierge.
Pour des fins d’enquête, Aboubacar CAMARA Morlim est resté détenu au commissariat central de police de Kindia.
Aboubacar Wayé Touré depuis Kindia pour maguineeinfos.com