Les deux joueurs ont vécu quatre saisons d’exception au Fc Barcelone, de 2013 à 2017. Ce sont deux amis qui ont dû se  » battre  » dans l’enceinte du légendaire  » Maracana  » pour voir enfin l’un décrocher avec sa sélection, un titre majeur dans le sud des Amériques. Et l’autre, quitter le terrain la tête remplie de regrets, même s’il recevait en signe de fair play, les encouragements de son ami.

À eux deux, ils avaient la charge de faire de la Copa America 2021, l’un des plus beaux spectacles afin de continuer au rayonnement du football de cette partie du monde dans le giron international. L’Amérique latine a toujours fait figure d’exception grâce à des joueurs légendaires (Pelé, Garrincha, Kempes, Maradona, Batistuta, Ronaldo, Ronaldinho…).

Le continent sud-américain essaie de maintenir la flamme et continuer à assurer le spectacle. Grand enjeu de cette Copa America qui vient de s’achever et qui aura cherché à accrocher les téléspectateurs du monde entier. La lignée de Messi et Neymar avait ce devoir de réussir le pari. A t-il été tenu ? Le football pratiqué dans cette compétition a t-il été chatoyant comme le veut la tradition sud-américaine ? Les deux stars ont-ils élevé le niveau du jeu ?

Dans tous les cas, cette finale remportée aux forceps par l’Argentine (1-0, but de Di Maria), a incarné une  » guerre des étoiles  » au Maracana. Une rencontre spatiale entre la star brésilienne Neymar et l’astre argentin Lionel Messi.

Une confrontation galactique entre les deux têtes fortes de ce tournoi qui s’est terminé dans l’allégresse Albiceleste (avec Lionel Messi – Meilleur joueur du monde – soulevé en triomphe par tous ses coéquipiers, en reconnaissance enfin de toutes ses longues années d’attente de ce trophée qui manquait à son tableau de chasse) au stade de Rio de Janeiro devant un public exceptionnellement limité à 10% de la capacité de l’enceinte, assistait aussi au pleurs du valeureux vaincu, Neymar.

Moralité de l’histoire : Les joueurs Sud-américains étaient déterminés à faire triompher cette Copa America 2021.

Adamah Khalil