Hier Dimanche ,18 Juillet 2021, le cerveau présumé du gang des kidnappeurs en Guinée s’est évadé de la maison centrale de Conakry, située tout juste au cœur de la Commune de Kaloum. Une évasion qui défraie la chronique à Conakry et qui rappelle le film ‘’Prison Break’’ du célèbre acteur Michael Scofied (Wentworth Miller), tellement que cette évasion est incompréhensible, douteuse et surréaliste.
En effet, cette rocambolesque évasion de l’un des présumés assassins de l’opérateur économique Elhadj Adourahmane Diallo relance non seulement le débat sur les conditions de détention des prisonniers, mais aussi pose avec acuité la question de sécurisation des maisons carcérales.
Le risque que courent aujourd’hui les populations depuis l’évasion de ce danger public N°1 est si élevé que des dispositions urgentes devraient être prises par les autorités en charge de la sécurité afin de ramener rapidement en prison ce spécialiste en kidnapping qui vient de réaliser avec dextérité sa deuxième évasion.
À vrai dire, de telles situations arrivent dans notre pays parce que la peine de mort a été abolie. Si la peine capitale existait encore, aucun criminel n’aurait la chance de s’évader deux fois d’une prison. Malheureusement, dans l’optique de toujours se conformer aux principes édictés par les autres, nous épousons toujours des valeurs qui ne tiennent éperdument pas compte de nos réalités.
En clair, la peine de mort est le moyen le plus efficace pour éradiquer la criminalité et éviter l’évasion des criminels. En plus d’être dissuasive, la peine capitale empêche un criminel de récidiver dans ses actes ignobles.
En un mot tout comme en mille, toujours est-il que tous les moyens nécessaires doivent être mis en œuvre par les autorités en charge de la sécurité, avec l’apport de la population bien entendu, pour que ce professionnel en enlèvement (Kidnapping) soit mis hors d’état de nuire afin d’éviter que d’autres personnalités ne se retrouvent dans ses filets ou ne soient ses prochaines cibles.
Par Sayon MARA, Juriste