Certaines régions côtières guinéennes restent flageller par une disparition fantaisiste et grossière des écosystèmes. Ce qui renvoie sur la dégradation de la mangrove par endroits notamment le cas de l’île de Kaback et également FABAN derrière l’aéroport international de Conakry Gbessia.
Si la mort des écosystèmes forestiers à Kaback est considérée comme un phénomène naturel qu’il faut combattre, à FABAN on pointe du doigt les mauvaises habitudes de l’homme qui relancent aujourd’hui sur la construction anarchique oubliant les conséquences qu’elle pourrait avoir sur l’environnement mais aussi sur la vie des populations. Ces mangroves servent de brise-vent c’est à dire la clôture destinée à garantir les arbres et plantes voire les êtres humains contre l’action du vent.
La situation à FABAN reste préoccupante et interpelle les autorités afin d’agir efficacement pour éviter les perturbations climatiques et hydrologiques. Après avoir constaté cet iceberg de dérèglement comique dans la construction anarchique à cet endroit, les ministres de l’environnement des eaux et forêts et celui de la ville et de l’aménagement du territoire s’étaient saisis du dossier pour situer les degrés de responsabilité et œuvrer pour la récupération de ce domaine qui appartient à l’Etat. Mais pour l’instant, les choses ne semblent pas être dans l’ordre même si la direction des eaux et forêts croit encore espérer. « Ce sont des mauvaises habitudes de l’homme contre la nature. Au niveau du ministère de l’environnement, nous avons fait le constat et nous continuons à le faire pas seulement au niveau de Faban, mais au niveau de toutes les zones côtières pour savoir ce qui a lieu de faire après ce constat, discuter pour voir ce qu’il faut faire pour récupérer ce domaine parce que ce sont des zones qui bénéficient d’un statut de domaines classés comme les forêts classées. Donc, ces occupants illégaux sont informés mais ils seront sensibilisés parce qu’il y a certains qui le font sans savoir la portée écologique.» A laissé entendre le colonel Layaly CAMARA directeur national des eaux et forêts dans un entretien accordé à la rédaction de votre site d’information de proximité le www.maguineeinfos.com
À FABAN, on risque de passer de la cause aux conséquences vu cette construction anarchique dans cette zone côtière. Mais quelle politique épouser désormais pour récupérer ce domaine classé de l’Etat, surtout milité pour une sauvegarde de notre environnement? Une question que compte bien orienter le ministère de l’environnement en complicité avec la direction des eaux et forêts en appliquant ainsi la loi rien que la loi. « Là, nous allons essayer d’appliquer la loi, continuer à se battre pour faire comprendre que c’est un domaine classé qu’il faut protéger, conserver et restaurer. Des sites qui ont été détruits seront reboisés avec les plants de mangroves.» A promis ce conservateur de la nature.
La récupération de ce domaine doit à priori retenir l’attention des autorités du ministère de la ville et de l’aménagement du territoire pour savoir surtout qui a permis à ces occupants de s’y installer sur ce site malgré que certains accusent le chef du quartier d’être le principal responsable de ce désastre.
Pour maguineeinfos.com
BAH Mohamed
